Je vais errant à l'aventure . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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Quinze mélodies
by André Messager (1853 - 1929)
1. Arioso
2. La chanson des cerises  [sung text not yet checked]
Comme aux cendres des tisons S'éteignent les braises, Pâlissent dans les gazons Les dernières fraises. Ne cherchons plus à genoux, Mais suivons les merles, Les cerisiers sont à nous, Pleins de rouges perles. De fruits l'arbre fatigué Tremble sous la brise ! La cerise est mûre, ô gué ! Cueillons la cerise ! Cerises joyeux trésors ! Leur chair est pareille Au corail qu'on mêle aux ors Des pendants d'oreilles ; Elles frôlent d'un frisson La main qui les touche, Et réveillent la chanson Sans rougir la bouche. De fruits l'arbre fatigué Tremble sous la brise ! La cerise est mûre, ô gué ! Cueillons la cerise ! Cerise aux tons éclatants, Aux rondeurs parfaites ! Des vendanges du printemps Tu nous rends les fêtes ! Mais il faudra t'oublier Au temps où les prunes Empliront les tabliers Des fillettes brunes. De fruits l'arbre fatigué Tremble sous la brise ! La cerise est mûre, ô gué ! Cueillons la cerise !
Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), "Dans les bois", appears in Roses d'octobre, poésies 1884-1889, in 5. Vers pour être chantés, no. 9, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1890
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Researcher for this page: Andrew Schneider [Guest Editor]3. Chanson de la fauvette
Une gentille fauvette . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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Authorship:
- by Urbain Roucoux (1845 - 1901), as Paul Burani
- by Eugène Humbert (d. 1896)
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4. La Chanson de ma mie  [sung text not yet checked]
L'eau dans les grands lacs bleus Endormie, Est le miroir des cieux: Mais j'aime mieux les yeux De ma mie. Pour que l'ombre parfois Nous sourie, Un oiseau chante au bois: Mais j'aime mieux la voix De ma mie. La rosée à la fleur Défleurie Sait rendre sa couleur: Mais j'aime mieux un pleur De ma mie. Le temps vient tout briser. On l'oublie: Moi, pour le mépriser, Je ne veux qu'un baiser De ma mie. La rose sur le lin Meurt flétrie: J'aime mieux pour coussin Les lèvres et le sein De ma mie. On change tour à tour De folie: Moi, jusqu'au dernier jour, Je m'en tiens à l'amour De ma mie.
Authorship:
- by Théodore Faullin de Banville (1823 - 1891), "La Chanson de ma Mie", written 1845, appears in Les Stalactites, no. 8
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "The song of my sweetheart", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Note: The poem is preceded by the following epigraph by Alfred de Musset: "Or, voyez qui je suis, ma mie."
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
5. Chanson Mélancolique  [sung text not yet checked]
Si ton front est comme un roseau Qui s'effare dès qu'un oiseau Le touche, Mon baiser se fera moins prompt Pour ne pas étonner ce front Farouche ! Si tes yeux, ces lacs lumineux, N'aiment pas qu'un soir triste en eux Se mire, Pour ne pas assombrir tes yeux, Je prendrai le masque joyeux Du rire ! Mais si ton cœur las est pareil Au lys qui, brûlant au soleil Ses charmes, Penche, de rosée altéré, Sans feindre, hélas ! j'y verserai Des larmes.
Authorship:
- by Catulle Mendès (1841 - 1909), "Chanson", written c1885, appears in Intermède
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]6. Charme, rêve, image
Charme, rêve, image . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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7. Mimosa  [sung text not yet checked]
Connaissez-vous la fleur légère Bordant le flot bleu qui s'endort ? On dirait que, sur la fougère, Le soleil tombe en neige d'or. Comme un panache de fumée Que le couchant teint de safran, Comme une poussière embaumée Que pousse la brise en errant, Elle monte dans l'air humide Où le flot roule un souffle amer, Et mêle son parfum timide Aux âcres senteurs de la mer. Elle flotte parmi l'espace Où l'oranger tend ses bras lourds ; L'aile du papillon qui passe met son fragile velours. Mimosa ! presque un nom de fée ! Quelque naïade assurément, S'en étant autrefois coiffée, Parut plus belle à son amant. Mimosa ! presque un nom de femme, Doux aux lèvres comme le miel Et qui pour ses chansons réclame Le luth enchanté d'Ariel ! J'aime cette fleur parfumée Au souffle furtif et coquet, Pour ce qu'une main bien-aimée, Un jour, m'en offrit un bouquet.
Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), "Mimosa", written 1878-80, appears in Les Ailes d’Or, poésies nouvelles 1878-1880, in 7. Au fil des jours, no. 10, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1880
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Confirmed with Les ailes d'or: poésies nouvelles 1878-1880, G. Charpentier, Paris, 1880, pages 195-197.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
8. Neige rose  [sung text checked 1 time]
Dans les vergers éclatants Qu'un matin joyeux colore, Venez admirer la Flore Odorante du printemps ; Pour qu'en mes chansons renaisse Dans ce décor enchanté L'éclat de votre jeunesse, L'éclat de votre beauté ! Dans les grands jardins qu'arrose Avril de ses derniers pleurs, J'ai vu les pêchers en fleurs Et j'ai cru voir vos couleurs : Ils étaient en neige rose ! Le long des gazons frileux, Sous vos frileuses voilettes, Dans l'œil bleu des violettes, Venez mirer vos yeux bleus, Pour que ces floraisons frêles Qu'emportent les aquilons, S'effeuillent, comme sur elles Dans l'or de vos cheveux blonds ! Dans les grands jardins qu'arrose Avril de ses derniers pleurs, J'ai vu les pêchers en fleurs Et j'ai cru voir vos couleurs : Ils étaient en neige rose !
Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901)
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]9. Regret d'Avril  [sung text not yet checked]
Il n’est chansons qu’au temps d’avril Quand, sur les lilas en péril, Le vent frileux palpite et pleure. Il n’est chansons qu’au matin clair Où, dans la caresse de l’air, Tinte la jeunesse de l’heure ! Il n’est amour qu’au temps de mai Quand la rose au cœur parfumé S’ouvre aux souffles tièdes des grèves. Il n’est amour qu’au soir vermeil Où l’aile rose du soleil Se referme au loin sur nos rêves. Au temps d’hiver et des glaçons Il n’est plus amour ni chansons ! Plus de lilas ! et plus de roses ! Les matins sont silencieux Et les soirs descendent des cieux Mélancoliques et moroses !
Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), "Regret d'avril", written 1880-1882, appears in Le Pays de Roses, poésies nouvelles 1880-1882, in 3. Vers pour être chantés, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1882
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Confirmed with Armand Silvestre, Le Pays des Roses, Paris, Charpentier, 1882, pages 113-114.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
10. Valse du miroir
Ah ! je suis jolie ! . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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11. Se peut‑il qu'une larme vienne  [sung text checked 1 time]
Se peut-il qu'une larme vienne Obscurcir encore mon regard? La pauvrette arrive en retard: C'est déjà de l'histoire ancienne. Que de soeurs elle eut autrefois! Maintenant qui se souvient d'elles? Mon amour a fermé ses ailes Et le vent a couvert sa voix Comme flotte au ciel une brume Sans ternir son azur vainqueur, Peine et joie au fond de mon coeur N'ont jamais laissé d'amertume. Pauvre larme, ô dernier adieu De l'amour des jeunes années, Le soleil a bu tes ainées: Rejoins-les dans le grand ciel bleu.
Authorship:
- by Georges Clerc (flourished c1881), no title, appears in Mon videpoche, in 3. Traductions et variations d'après H. Heine, no. 11, Paris, Éd. P. Ollendorff, first published 1881
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Buch der Lieder, in Die Heimkehr, no. 27
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]12. Mai vient. Les fleurs demi‑closes  [sung text checked 1 time]
Mai vient. Les fleurs demi closes Regardent, clignant des yeux, Au fond des espaces bleus Passer des nuages roses. Le rossignol dans les bois Donne au printemps des aubades; Les merles font des roulades... Moi seul je n'ai pas de voix! Dans mon coeur, oh! comme il neige! J'écoute, à terre étendu, Un son de cloche perdu; Et je rêve... À quoi? le sais je?
Authorship:
- by Georges Clerc (flourished c1881), no title, appears in Mon videpoche, in 3. Traductions et variations d'après H. Heine, no. 30, Paris, Éd. P. Ollendorff, first published 1881
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, written 1822, appears in Neue Gedichte, in Neuer Frühling, no. 5, first published 1822
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]13. Un réseau d'ombres emprisonne  [sung text checked 1 time]
Un réseau d'ombres emprisonne Les prés, les champs et la forêt; L'azur pâlit, le vent frissonne, La lune à l'orient paraît. Un grillon de sa chanson vive Lutine le ruisseau qui dort; Un clapotement bat la rive; Un bruit léger de l'onde sort: C'est un Elfe errant à la brume, Rasant du pied l'herbe et le jone, Qui prend son bain au clair de lune, Et vient de faire le plongeon.
Authorship:
- by Georges Clerc (flourished c1881), no title, appears in Mon videpoche, in 3. Traductions et variations d'après H. Heine, no. 28, Paris, Éd. P. Ollendorff, first published 1881
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Buch der Lieder, in Die Heimkehr, no. 85
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]14. La lune égrène en perles blondes  [sung text checked 1 time]
La lune égrène en perles blondes Son collier pâle sous les ondes. Ma bien-aimée est dans mes bras, Et nous parlons tous deux tous bas. Ma bien-aimée écoute et songe Et dans la nuit son regard plonge. Est-ce le vent qui fait soudain Trembler ainsi ta blanche main ? "Non, ce n'est pas le vent," dit-elle, "Ce n'est pas le vent qui m'appelle ! Mais ces voix qui montent dans l'air Ce sont les vierges de la mer, Mes sœurs depuis longtemps parties ; Par l'Océan sombre englouties !"
Authorship:
- by Georges Clerc (flourished c1881), no title, appears in Mon videpoche, in 3. Traductions et variations d'après H. Heine, no. 3, Paris, Éd. P. Ollendorff, first published 1881
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Buch der Lieder, in Die Heimkehr, no. 9
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]15. Dans les arbres blancs de givre  [sung text checked 1 time]
Dans les arbres blancs de givre Entends-tu le vent souffler ? Vois-tu le ciel se voiler ? Tout a donc cessé de vivre ? Les prés, la forêt, vois-tu Que de morts dans la campagne ? Et ton cœur ? Le froid le gagne, L'hiver a tout a battu. Soudain voici qu'une averse De blancs flocons t'a couvert. Quoi ? la neige du désert Que sur toi le vent disperse ? Ce n'est pas la neige. Attends, C'est la brise qui te jette Au nez, paresseux poète, Le blanc bouquet du printemps. Doux frisson ! Mai joyeux sème Une neige tout en fleur L'hiver fuit comme un voleur Et de nouveau ton cœur aime !
Authorship:
- by Georges Clerc (flourished c1881), no title, appears in Mon videpoche, in 3. Traductions et variations d'après H. Heine, no. 29, Paris, Éd. P. Ollendorff, first published 1881
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Neue Gedichte, in Neuer Frühling, no. 1
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]