Comme je traversais le boulevard mon auréole s’est détachée et est tombée dans la boue. C’était un mauvais présage.
My Heart Laid Bare
Song Cycle by Judith Bingham (b. 1952)
(Mon coeur mis à nu)
1. L'Auréole  [sung text checked 1 time]
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- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), appears in Journaux intimes
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Researcher for this page: Malcolm Wren [Guest Editor]2. L'Air amoureux  [sung text checked 1 time]
. . . l’amour ressemblait fort à une torture ou à une opération chirurgicale. Celui-là, ou celle-là, c’est l’opérateur, ou le bourreau; l’autre, la victime. Entendez-vous ces soupirs, préludes d’une tragédie de déshonneur, ces gémissements, ces cris, ces râles ? Ces yeux de somnambule révulsés, ces membres dont les muscles jaillissent et se roidissent comme sous l’action d’une pile galvanique -
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- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), appears in Journaux intimes
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Note: this is a prose text; the line breaks are arbitrary.
Researcher for this page: Malcolm Wren [Guest Editor]
3. L'Air mystérieux  [sung text checked 1 time]
Les ténèbres vertes dans les soirs humides de la belle saison. Amour contenu, mystérieux, voilé, couleur de chanoinesse
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- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), appears in Journaux intimes
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Researcher for this page: Malcolm Wren [Guest Editor]4. Un Air Charmant  [sung text checked 1 time]
Les airs charmants et qui font la beauté sont: L’air blasé, L’air ennuyé L’air évaporé, L’air frigide, L’air de regarder en dedans, L’air souffrant, L’air impudent, L’air de volonté, L’air de domination, L’air méchant, L’air chat, enfantillage, nonchalance et malice mêlés. Minette, minoutte, minouille, mon chat, mon loup, grand serpent, mon petit singe, grand singe. De pareils caprices de langue, témoignent d’un côté satanique dans l’amour; les satans n’ont-ils pas des formes de bêtes ?
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- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), appears in Journaux intimes
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Researcher for this page: Malcolm Wren [Guest Editor]5. Un Air mourant  [sung text checked 1 time]
Sa beauté a disparu sous l'affreuse croûte de la petite vérole, comme la verdure sous les lourdes glaces de l'hiver. Encore ému par les longues angoisses, il contemple avec tristesse le stigmate ineffaçable sur le corps; il entend subitement un air mourant exécuté par l'archet de Paganini. . . . il se mit à pleurer; et ses larmes chaudes coulèrent dans les ténèbres. Elle tressaillit; ces deux êtres déchus, confondant dans la pluie de leurs larmes et de leurs baisers les tristesses de leur passé avec leurs espérances d’avenir. La volupté ne fût jamais si douce que dans cette nuit de mélancolie et de charité; – volupté saturée de douleur et de remords.
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- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), appears in Journaux intimes
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Note: this is a prose text; the line breaks are arbitrary.
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