Pauvre Jeanette, Qui chantoit si bien, Lalirette, Triste et seulette, Tu ne dis plus rien. Las ! je soupire Loin de mon ami : Ne sais rien dire À d'autres que lui. Jeune fillette, Ne peux-tu changer ? Lalirette : Crois-moi, Jeanette, Choisis un berger. Le roi lui-même Auroit un refus ; Du jour qu'on aime On ne choisit plus.
Frühe Französische Lieder
by Fanny Hensel (1805 - 1847)
1. Romance de Claudine  [sung text not yet checked]
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), "Pauvre Jeannette", written 1794, appears in Claudine
See other settings of this text.
Researcher for this page: Guy Laffaille [Guest Editor]2. Chanson des bergères  [sung text not yet checked]
Voici venir le doux printemps, Allons danser sur la coudrette; La nature a marqué ce temps Pour que le plaisir eut sa fête ! la, la ! Ah ! craignons de perdre un seul jour De la belle saison d'amour ! d'amour ! la, la, la, la ! De l'eau qui court sur les cailloux, L'agréable et tendre murmure Le bruit se léger et si doux Du zéphir et de la verdure; la, la, la ! Tout nous dit: craignez de perdre un jour De la belle saison d'amour, d'amour ! Craignons de perdre un seul jour De la belle saison d'amour Craignons de perdre un seul jour De la belle saison d'amour Craignons de perdre un seul jour De la belle saison d'amour
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), no title, written 1788, first published 1788
See other settings of this text.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]3. Romance de Galatée  [sung text checked 1 time]
Les soins de mon troupeau m'occupent toute entière, C'est de mes seuls agneaux que dépend mon bonheur; Quand j'ai trouvé pour eux une fontaine claire, S'ils sont content, rien ne manque à mon coeur. Je dors toute la nuit: quand l'aube va paraître, Sans crainte et sans désir je vois venir le jour; Ce doux repos m'est cher; je ne veux point connaître Ce vieux enfant que l'on appelle Amour. Que les loups et l'Amour soient loin de ma retraite! Trop heureuses brebis! un chien sûr vous défend; Pour me défendre, hélas! je n'ai qu'une houlette: Mais c'est assez pour combattre un enfant.
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), no title, appears in Galatée, Pastorale imitée de Cervantes, first published <<1811
Go to the single-text view
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Sharon Krebs) , "Romance of Galatea", copyright © 2008, (re)printed on this website with kind permission
4. Romance de Célestine  [sung text not yet checked]
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment ; Chagrin d'amour dure toute la vie, J'ai tout quitté pour l'ingrate Sylvie : Elle me quitte, et prend un autre amant. Plaisir d'amour ne dure qu'un moment ; Chagrin d'amour dure toute la vie. Tant que cette eau coulera doucement Vers [le]1 ruisseau qui borde la prairie, Je t'aimerai, me répétoit Sylvie : L'eau coule encore ; elle a changé pourtant, Plaisir d'amour ne dure qu'un moment ; Chagrin d'amour dure toute la vie.
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), "Plaisir d'amour", appears in Célestine
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Barbara Miller) , "The pleasure of love", copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Nouvelles de M. de Florian, third edition, Paris, P. Didot l'aîné, 1792, page 376. Note: the word "répétoit" can be modernized to "répétait" (stanza 2, line 3)
Note: the first two lines are quoted by Piachaud in his La chanson de l'indifférent.
1 Martini: "ce"Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Christine Füllemann , Rolf Rickenbacher
5. Isidore  [sung text checked 1 time]
Vous qui loin d’une amante,
Comptez chaque moment ;
Vous qui d’une inconstante,
Pleurez le changement.
Votre destin funeste
Pour moi serait un bien ;
L’espoir au moins vous reste
Il ne me reste rien.
J’aimais une bergère,
Je possédais son cœur ;
Mais, hélas, sur la terre
Il n’est point de bonheur.
Il ressemble à la rose
Qui s’ouvre au doux zéphir ;
Le jour qu’elle est éclose
On la voit se flétrir.
[ ... ]
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794)
See other settings of this text.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]6. Némorin  [sung text checked 1 time]
Arbre charmant qui me rappelle Ceux où ma main grava son nom ; Ruisseau limpide, beau vallon, En vous voyant je cherche Estelle. Ô souvenir cruel et doux ! Laissez-moi ; que me voulez-vous ? Si quelquefois sous cet ombrage, Mes yeux succombent au sommeil, Je la vois ; mais [l'affreux]1 réveil, M'enlève une si chère image. Ô souvenir cruel et doux ! Laissez-moi ; que me voulez-vous ? Insensé ! quel est mon délire ! Je ne vis que par mes regrets. Ah ! si je les perdais jamais, Que mon cœur serait prompt à dire : Ô souvenir cruel et doux ! [Revenez, pourquoi fuyez-vous ?]2
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), "Vers de Némorin", written 1788, appears in Fables
See other settings of this text.
View original text (without footnotes)1 Massenet: "le"
2 Mendelssohn : "Laissez-moi, que me voulez-vous ?"
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
7. Zoraide  [sung text not yet checked]
Rosier, rosier jadis charmant, Quand je venois sous ton ombrage Entendre et faire le serment D'aimer chaque jour davantage ! Qu'elles étoient belles tes fleurs Quand sa main les avoit cueillies ! Maintenant leurs tristes couleurs A mes yeux paroissent ternies. À t'apporter de claires eaux Nous trouvions tous deux mille charmes ; Aujourd'hui tes frêles rameaux Ne sont baignés que de mes larmes. Rosier, rosier tu vas périr ! Plus que toi mon amc est flétrie : Mais je souffre, et ne puis mourir ; Rosier, que je te porte envie !
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), no title, appears in Gonzalve de Courdoue, ou Grenade reconquise
See other settings of this text.
Confirmed with Jean Pierre Claris de Florian, Gonzalve de Courdoue, ou Grenade reconquise, seconde édition, tome second, livre IV, Paris, de l'imprimerie de Didot l'aîné, 1792, page 161. Note: we have corrected a typo in the edition - stanza 4, line 1, word 3 was "tn".
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
8. C'en est fait  [sung text checked 1 time]
C'en est fait, je succombe, ô fortune inhumaine ! J'ai perdu tout espoir de jamais te fléchir. Hâte au moins mon trépas ; quel [barbare]1 plaisir trouves-tu dans l'horrible peine qui, sans donner la mort, fait si long-tems souffrir! Est-ce donc là le prix de cette flamme pure, dont l'austère vertu n'eut jamais à rougir ? Et toi que j'ai servi jusqu'au dernier soupir, Amour, âme de la nature, J'ai vécu pour toi seul, et tu me fais mourir ! Contre tant de [tourmens]2 je n'ai plus qu'un asyle ; comme moi, sans soutien, j'ai vu le [foible]3 ormeau agité par les vents, déraciné par l'eau, tomber : alors il est tranquille. J'espère l'être aussi dans la nuit du tombeau.
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), "C'en est fait"
Go to the single-text view
View original text (without footnotes)Confirmed with Œvres complettes de M. de Florian, tome premier, Paris, 1805
1 Hensel: "funeste"2 Hensel: "tourments"
3 Hensel: "faible"
Researcher for this page: Johann Winkler
9. Annette  [sung text checked 1 time]
L'autre jour la bergère Annette, Ayant perdu son bel agneau, Pleuroit, et disoit à l'écho Ses chagrins, que l'écho répète : Ah ! bel agneau, tu me trompois, Lorsque tu paroissois me chérir pour la vie ; Hélas ! d'après mon coeur, je n'aurois cru jamais Que l'on pût quitter son amie. Je t'ai vu, dédaignant l'herbette, Mieux aimer souffrir de la faim, Que de prendre d'une autre main Les fleurs que t'apportoit Annette. Ah ! bel agneau, tu me trompois etc. Au moindre son de ma musette, Je te voyois vîte accourir ; Aujourd'hui tu m'entends gémir, Et tu fuis loin de ton Annette. Ah ! bel agneau , tu me trompois etc.
Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Annette"
Go to the single-text view
Confirmed with Œvres complettes de M. de Florian, tome premier, Paris, 1805. Note: Hensel's text uses more modern spelling (stanza 2, line 4 : "t'apportoit" -> "t'apportait" and stanza 3 line 2 : "voyois" -> "voyais"
Researcher for this page: Johann Winkler
10. Sérénade de Cortez  [sung text checked 1 time]
Dérobe ta lumière, oh lune trop brillante, Nuit, garde le secret de ma timide ardeur. Zéphyrs, portez ma voix jusqu'à mon amante, mais qu'elle s'arrête à son coeur. Mais vous qui loin de cette belle ignorez de l'amour les ouloureux transports, dormez indifférents, vous seriez mes rivaux si je vous parlais d'elle. Pendant le jour, hélas! réduit à me contraindre je tremble qu'un soupir ne trahisse mes feux. Je désire la nuit, alors j'ose me plaindre, et je me crois moins malheureux. Vain espoir! Loin de sa présence le monde est un désert, seul j'y parle d'amour, reviens, reviens, flambeau du jour j'aime mieux la revoir et garder le silence.
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), written 1791, appears in Gonzalve de Courdoue, ou Grenade reconquise
See other settings of this text.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]11. Unique objet de ma tendresse  [sung text checked 1 time]
Unique objet de ma tendresse, Jeune victime de l'amour, Je consens à pleurer sans cesse, Consentez à souffrir le jour : C'est pour moi que je vous implore ; Vivez, pour que je vive encore. Souvent votre bouche m'assure Que votre cœur sait me chérir, Je n'ai que vous dans la nature, Et vous desirez de mourir ! C'est pour moi que je vous implore ; Vivez, pour que je vive encore. En vous seule est ma destinée , Votre sort n'en est pas plus doux ; Que je me trouve infortunée D'être plus heureuse que vous ! C'est pour moi que je vous implore ; Vivez, pour que je vive encore.
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), "Unique objet de ma tendresse", written 1791, appears in Gonzalve de Courdoue, ou Grenade reconquise
Go to the single-text view
Confirmed with Œvres de Florian, tome troisième, Paris, 1807.
Researcher for this page: Johann Winkler
12. L'Amitié
Tout chaque jour dans la nature . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
13. C'est une larme  [sung text checked 1 time]
C'est une larme Qui sert d'accent à la douleur C'est une larme Qui peint l'ivresse du bonheur Par une larme Les secréts du coeur sont trahis L'amour se venge du mépris Par une larme. C'est une larme Que vient réclamer la pitié Touchante larme [S'unit]1 aux pleurs de l'amitié Par une larme L'amour explique son tourment Et le regard du sentiment Séche une larme. C'est une larme Que l'on accorde au souvenir Par une larme Le guerrier se laisse attendrir Rien qu'une larme Dit qu'on est payé de retour Combien d'éloquence et d'amour Dans une larme.
Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "C'est une larme"
Go to the single-text view
View original text (without footnotes)Confirmed with The Ladie's magazine, Vol. 2, Boston, 1829.
1 Hensel: "Qui sert"Researcher for this page: Johann Winkler
14. Némorin II  [sung text checked 1 time]
Du soleil qui te suit trop lente avant-courrière ; Étoile du matin, fais briller ta lumière. Hélas ! pendant la nuit, je desire le jour ; Mais dès que ses rayons éclairent la contrée, Je ne puis souffrir sa durée, Loin de l'objet de mon amour. Eh quoi ! sûr d'être aimé, certain d'unir ma vie Au digne et tendre objet dont mon âme est ravie, Le plus parfait bonheur m'attend à mon retour ! Je le dis en vain, une terreur secrète Me suit, m'agite, m'inquiète , Loin de l'objet de mon amour.
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), "Némorin II"
Go to the single-text view
Confirmed with Œuvres complettes [sic] de M. de Florian, tome premier, Paris, 1803.
Researcher for this page: Johann Winkler
15. Le rocher des deux amans  [sung text checked 1 time]
Le beau Fernand, prisonnier d'un roi maure, Osait aimer la fille du vainqueur ; La belle Elzire est celle qu'il adore. Elzire sent pour lui la même ardeur : Filles de rois n'ont-elles pas un cœur ! Tous deux longtemps ont gardé le silence ; Mais en amour un regard est compris. Ceux de Fernand promettaient la constance, Et ceux d'Elzire en promettaient le prix. Sans se rien dire ils s'étaient tout appris. Un jour, hélas ! ce couple trop sensible S'était rendu sur d'arides côteaux, Sous un rocher, près d'un abîme horrible, Où deux torrens précipitent leurs eaux : Pour des amans tous les déserts sont beaux. Ils se juraient une amour éternelle, Quand le roi maure, en secret informé, Accourt suivi d'une troupe cruelle ; Par ses soldats tout chemin est fermé : Point de pardon, ce roi n'a point aimé ! Vers le sommet de la roche effrayante Les deux amans ont déjà pris l'essor , Le roi les suit, Elzire palpitante Vole au torrent, se place sur le bord : Cœur bien épris n'a jamais craint la mort.. Arrête, arrête, ou je suis ta victime, Dit-elle au roi, si tu fais un seul pas, Au même instant je tombe en cet abîme Avec l'époux que je tiens dans mes bras ; Mourir ensemble est un si doux trépas ! Le roi se trouble, il s'arrête, il balance ; Mais un barbare, un soldat furieux, Court vers Elzire ... O ciel ! elle s'élance ; L'onde engloutit ces amans malheureux ; Las ! ils sont morts en s'embrassant tous deux.
Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), "Le rocher des deux amans", written 1791, appears in Gonzalve de Courdoue, ou Grenade reconquise
Go to the single-text view
Confirmed with Collection de poëtes français, tome 30, Paris, 1821.
Researcher for this page: Johann Winkler
16. La fuite inutile
Mon cœur s'agite privé de toi . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
17. Félicité passée  [sung text not yet checked]
Au bord d'une Fontaine Tircis brûlant d'amour, Contoit ainsi sa peine Aux Échos d'alentour : Félicité passée, Qui ne peux revenir, Tourment de ma pensée ! [Félicité passée,]1 Que n'ai-je en te perdant, perdu le souvenir ! J'aimois la jeune Annette, J'étois tous ses plaisirs ; Une flamme secrette Unissoit nos desirs : Félicité passée, Qui ne peux revenir, Tourment de ma pensée ! Félicité passée, Que n'ai-je en te perdant, perdu le souvenir ! Il vaut mieux, disoit-elle, Mourir que de changer : Cependant l'Infidelle Aime un autre Berger. Félicité passée, Qui ne peux revenir, Tourment de ma pensée ! Félicité passée, Que n'ai-je en te perdant, perdu le souvenir ! [O ! jours]2 dignes d'envie Je ne vous verrai plus ! Au Printems de ma vie Vous êtes disparus. Félicité passée ! Qui ne peux revenir ; Tourment de ma pensée ! [Félicité passée,]1 Que n'ai-je en te perdant, perdu le souvenir ! C'étoit sur ce rivage, A l'ombre de ce Bois, Qu'avec moi la Volage Se cachoit autrefois : Félicité passée, Qui ne peux revenir ; Tourment de ma pensée ! Félicité passée, Que n'ai-je en te perdant, perdu le souvenir ! Un autre Amour l'appelle Loin de ces lieux charmans Où je goûtai près d'elle De si tendres momens : Félicité passée, Qui ne peux revenir ; Tourment de ma pensée ! Félicité passée, Que n'ai-je en te perdant, perdu le souvenir !
Authorship:
- by Jean Bertaut (1552 - 1611), title 1: "Les regrets", title 2: "Complainte (Au bord d’une fontaine)", first published 1605
See other settings of this text.
View original text (without footnotes)Can be found in Bertaut - Recueil des Œuvres poétiques, éd. L. Breyel, Paris, 1605, under the title "Complainte (Au bord d’une fontaine)"
Confirmed with Le Chansonnier français: ou Recueil de chansons, ariettes, vaudevilles & autres couplets choisis, Volume 9, 1761, pages 84-87, under the title "Les regrets" (author not identified in this edition).
See also Bertaut's Chanson, in which the last stanza is the same as this poem's refrain.
1 omitted by Zelter.2 Kunzen: "Beaux jours"
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
18. Mon cœur soupire  [sung text checked 1 time]
Mon cœur soupire dès l’aurore ;
Le jour, un rien me fait rougir ;
Le soir, mon cœur soupire encore ;
Je sens du mal et du plaisir :
Tout à mon âme te rappelle,
[Je]1 jouis de mon erreur :
Ah ! dis-moi, comment on appelle
Ce qui se passe dans mon cœur ?
[Quand]3 tu parles, ta voix touchante,
Dans [mes]4 sens porte le plaisir :
Ton aspect me trouble et m’enchante,
Je te cherche et [voudrais]5 te fuir :
Tout à mon âme te rappelle.
[Je]1 jouis de mon bonheur ;
Ah ! dis-moi comment on appelle
Ce qui se passe dans mon cœur ?
[Je rêve à toi, quand je sommeille ;
Ton nom m’agite, il me saisit :
Je pense à toi, quand je m’éveille ;
Partout ton image me suit :]2
Tout à mon âme te rappelle ;
[Je]1 jouis de mon erreur :
Ah ! dis-moi comment on appelle
Ce qui se passe dans mon cœur ?
[ ... ]
Authorship:
- by Nicolas-Edme Restif de la Bretonne (1734 - 1806), "Mon cœur soupire", appears in La Dernière Aventure d’un homme de quarante-cinq ans, first published 1783
Go to the single-text view
View original text (without footnotes)Confirmed with Nicolas-Edme Restif de la Bretonne, La Dernière Aventure d’un homme de quarante-cinq ans, Geneva, 1783.
1 Hensel: "Et je"2 Hensel:
Je rêve à toi, quand je sommeille ; Partout ton image me suit : Je pense à toi, quand je m’éveille ; Ton nom m’agite, et me séduit :3 Hensel: "Lorsque"
4 Hensel: "tous mes"
5 Hensel: "voudrois"
Researcher for this page: Johann Winkler