Ah ! l’abîme est si grand ! la pente est si glissante ! Une maîtresse aimée est si près d’une sœur ! Elle vient si souvent, plaintive et caressante, Poser, en chuchotant, son cœur sur votre cœur ! L’homme est si faible alors ! la femme est si puissante ! Le chemin est si doux du plaisir au bonheur !
Mélodies et pièces diverses pour chant
Song Cycle by Edmond de Polignac, prince (1834 - 1901)
1. Récitatif  [sung text not yet checked]
Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), no title, appears in Premières poésies, in Namouna, conte oriental, no. 53
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Confirmed with Alfred de Musset, Premières Poésies (1829-1835), Charpentier, 1863, page 325.
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3. D'un cœur qui t'aime  [sung text not yet checked]
D'un cœur qui t'aime, Mon Dieu, qui peut troubler la paix ? Il cherche en tout ta volonté suprême, Et ne se cherche jamais. Sur la terre, dans le ciel même, Est-il d'autre bonheur que la tranquille paix D'un cœur qui t'aime ?
Authorship:
- by Jean Racine (1639 - 1699), no title, written 1690, appears in Athalie, Act III, Scene 8
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (David Arkell) , "In a heart that loves you", copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
4. Toujours !  [sung text not yet checked]
Ici-bas tous les lilas meurent, Tous les chants des oiseaux sont courts, Je rêve aux étés qui demeurent Toujours... Ici-bas les lèvres effleurent Sans rien laisser de leur velours, Je rêve aux baisers qui demeurent Toujours... Ici-bas, tous les hommes pleurent Leurs amitiés ou leurs amours; Je rêve aux couples qui demeurent Toujours...
Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), "Ici-bas tous les lilas meurent", appears in Stances et Poèmes, in 1. Stances, in La Vie intérieure, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1866
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Zde"
- ENG English [singable] (Samuel Byrne) , "In this world"
- GER German (Deutsch) (Martin Stock) , "Hier auf Erden", copyright © 2001, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Ramona Gabriela Peter) , "Quaggiù", copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission
Note: quoted in Jules Lemaître's "Vers pour être chantés".
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5. N'écris pas !  [sung text not yet checked]
N'écris pas - Je suis triste, et je voudrais m'éteindre Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau N'écris pas ! N'écris pas - N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes Ne demande qu'à Dieu ... qu'à toi, si je t'aimais ! Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, C'est entendre le ciel sans y monter jamais N'écris pas ! N'écris pas - Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire; Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire Une chère écriture est un portrait vivant N'écris pas ! N'écris pas ces mots doux que je n'ose plus lire : Il semble que ta voix les répand sur mon cœur; Que je les vois brûler à travers ton sourire ; Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur N'écris pas !
Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Les séparés"
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
6. Chœur d'Esther  [sung text checked 1 time]
Tout le Chœur
Ô rives du [Jourdain ! ô champs]1 aimés des cieux !
Sacrés monts, fertiles vallées,
Par cent miracles signalées !
Du doux pays de nos aïeux
Serons-nous toujours exilées ?
[ ... ]
Authorship:
- by Jean Racine (1639 - 1699), no title, written 1689, appears in Esther, Act I, Scene 2, lines 132-154
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View original text (without footnotes)1 Thomas: "Jourdain, champs"
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7. Romance  [sung text not yet checked]
I Au pays où se fait la guerre Mon bel ami s'en est allé ; Il semble à mon cœur désolé Qu'il ne reste que moi sur terre ! En partant, au baiser d'adieu, Il m'a pris mon âme à ma bouche. Qui le tient si longtemps, mon Dieu ? Voilà le soleil qui se couche, Et moi, toute seule en ma tour, J'attends encore son retour. II Les pigeons sur le toit roucoulent, Roucoulent amoureusement ; Avec un son triste et charmant Les eaux sous les grands saules coulent. Je me sens tout près de pleurer ; Mon cœur comme un lis plein s'épanche, Et je n'ose plus espérer. Voici briller la lune blanche, Et moi, toute seule en ma tour, J'attends encore son retour. III Quelqu'un monte à grands pas la rampe : Serait-ce lui, mon doux amant ? Ce n'est pas lui, mais seulement Mon petit page avec ma lampe. Vents du soir, volez, dites-lui Qu'il est ma pensée et mon rêve, Toute ma joie et mon ennui. Voici que l'aurore se lève, Et moi, toute seule en ma tour, J'attends encore son retour.
Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Romance", written 1838, appears in La Comédie de la Mort, Paris, Éd. Desessart, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- DUT Dutch (Nederlands) (Marike Lindhout) , "Naar het land waar oorlog woedt", copyright © 2008, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Victoria de Menil) , "To the country where war is waged", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
8. Séguidille  [sung text not yet checked]
Un jupon serré sur les hanches, Un peigne énorme à son chignon, Jambe nerveuse et pied mignon, Œil de feu, teint pâle et dents blanches : Alza ! olà ! Voilà La véritable Manola1. Gestes hardis, libre parole, Sel et piment à pleine main, Oubli parfait du lendemain, Amour fantasque et grâce folle : Alza ! olà ! Voilà La véritable Manola. Chanter, danser aux castagnettes, Et, dans les courses de taureaux, Juger les coups des toreros, Tout en fumant des cigarettes : Alza ! olà ! Voilà La véritable Manola.
Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Séguidille", written 1843, appears in España, first published 1845
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Seguidilla"
- ENG English (Michael P Rosewall) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
1 Spanish word meaning "lively Spanish working-girl"
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9. Vous qui m'aiderez dans mon agonie  [sung text not yet checked]
Vous qui m'aiderez dans mon agonie, Ne me dites rien ; Faites que j'entende un peu d'harmonie, Et je mourrai bien. La musique apaise, enchante et délie Des choses d'en bas : Bercez ma douleur ; je vous en supplie, Ne lui parlez pas. Je suis las des mots, je suis las d'entendre Ce qui peut mentir ; J'aime mieux les sons qu'au lieu de comprendre Je n'ai qu'à sentir ; Une mélodie où l'âme se plonge Et qui, sans effort, Me fera passer du délire au songe, Du songe à la mort. Vous qui m'aiderez dans mon agonie, Ne me dites rien. Pour allégement un peu d'harmonie Me fera grand bien. Vous irez chercher ma pauvre nourrice Qui mène un troupeau, Et vous lui direz que c'est mon caprice, Au bord du tombeau, D'entendre chanter tout bas, de sa bouche, Un air d'autrefois, Simple et monotone, un doux air qui touche Avec peu de voix. Vous la trouverez : les gens des chaumières Vivent très longtemps, Et je suis d'un monde où l'on ne vit guères Plusieurs fois vingt ans. Vous nous laisserez tous les deux ensemble : Nos coeurs s'uniront ; Elle chantera d'un accent qui tremble, La main sur mon front. Lors elle sera peut-être la seule Qui m'aime toujours, Et je m'en irai dans son chant d'aïeule Vers mes premiers jours, Pour ne pas sentir, à ma dernière heure, Que mon coeur se fend, Pour ne plus penser, pour que l'homme meure Comme est né l'enfant. Vous qui m'aiderez dans mon agonie, Ne me dites rien ; Faites que j'entende un peu d'harmonie, Et je mourrai bien.
Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), "L'agonie", written 1869, appears in Les Solitudes, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1869
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- RUS Russian (Русский) (Innokenty Fyodorovich Annensky) , "Агония", appears in Тихие песни = Tikhie pesni (Quiet songs), first published 1904
10. Couplets de Liline  [sung text checked 1 time]
On me disait : Voulez-vous, jeune fille, A cet époux donner tout votre amour. Il vous chérit pour lui soyez gentille Et son amour croîtra de jour en jour. Oui des maris vous aurez la merveille, Il couvrira de fleurs votre chemin ! Ces beaux discours on les tenait la veille, On ne me dit plus rien le lendemain. Les premier temps soumis comme un esclave, Il m'aimait bien, je m'en souviens encor, Jamais mes vœux ne rencontraient d'entraves, Mes jours coulaient comme un beau rêve d'or. De mots d'amour il charmait mon oreille, et dans sa main j'abandonnais ma main ... C'était alors le mari de la veille ; Ce n'est plus que celui du lendemain.
11. Prière de l'indigent  [sung text not yet checked]
Ô toi dont l'oreille s'incline
Au nid du pauvre passereau,
Au brin d'herbe de la colline
Qui soupire après un peu d'eau ;
Providence qui les console,
Toi qui sais de quelle humble main
S'échappe la secrète obole
Dont le pauvre achète son pain ;
Charge-toi seule, ô Providence,
De connaître nos bienfaiteurs,
Et de puiser leur récompense
Dans les trésors de tes faveurs !
[ ... ]
Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), "Prière de l'indigent", written 1829, appears in Troisièmes Méditations poétiques
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]12. Chanson de l'ami Fritz  [sung text checked 1 time]
Subtitle: Chœur de paysans
Beau soldat qui viens de la guerre, As-tu pas vu mon bon ami? Ton bon ami dort sous la terre. Avec bien d'autres on l'a mis, Tu ne le verras plus, il est sous terre.
Authorship:
- by Émile Erckmann (1822 - 1899), "Chanson de Suzel", written 1876?, appears in L'Ami Fritz, Comédie en 3 actes
- by Alexandre Chatrian (1826 - 1890), "Chanson de Suzel", written 1876?, appears in L'Ami Fritz, Comédie en 3 actes
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Research team for this page: Guy Laffaille [Guest Editor] , Johann Winkler13. Salut du soir à Marie  [sung text checked 1 time]
Chœur: Élevez-vous quand le jour tombe, Ô ma prière, élevez-vous Vers la madone aux yeux si doux, Et vous, ô céleste colombe, Etendez vos ailes sur nous ! Solo: Bénissez-moi d'un doux sourire, Quand vers vous, au déclin du jour, Je viens prier et redire Mes vœux d'espérance et d'amour. Oui, mon cœur en vous seule espère, Conservez-le pur toujours Pour vous aimer, ô sainte mère, Ô sainte mère de bon secours. Chœur: Élevez-vous etc. Solo: Conservez moi votre tendresse, Aimable mère du sauveur, Votre amour est mon allégresse, Mon innocence est mon bonheur. Faites-moi goûter loin du monde, Dans le silence du saint lieu, La paix du cœur douce et profonde, La paix des vrais enfants de Dieu. Chœur: Élevez-vous etc.
14. Psaume 102e de la pénitence  [sung text checked 1 time]
[ ... ] Domine, exaudi orationem meam, et clamor meus ad te veniat. [ ... ] Quia defecerunt sicut fumus dies mei, et ossa mea sicut cremium aruerunt. [ ... ] Vigilavi, et factus sum sicut passer solitarius in tecto. [ ... ]
Authorship:
- by Bible or other Sacred Texts , "Psalmus 101 (102)"
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]14. Psaume 102ème de la pénitence  [sung text not yet checked]
1 [Psalmus David, quando persequebatur eum Absalom filius ejus.] Domine, exaudi orationem meam; auribus percipe obsecrationem meam in veritate tua; exaudi me in tua justitia. 2 Et non intres in judicium cum servo tuo, quia non justificabitur in conspectu tuo omnis vivens. 3 Quia persecutus est inimicus animam meam; humiliavit in terra vitam meam; collocavit me in obscuris, sicut mortuos sæculi. 4 Et anxiatus est super me spiritus meus; in me turbatum est cor meum. 5 Memor fui dierum antiquorum; meditatus sum in omnibus operibus tuis: in factis manuum tuarum meditabar. 6 Expandi manus meas ad te; anima mea sicut terra sine aqua tibi. 7 Velociter exaudi me, Domine; defecit spiritus meus. Non avertas faciem tuam a me, et similis ero descendentibus in lacum. 8 Auditam fac mihi mane misericordiam tuam, quia in te speravi. Notam fac mihi viam in qua ambulem, quia ad te levavi animam meam. 9 Eripe me de inimicis meis, Domine: ad te confugi. 10 Doce me facere voluntatem tuam, quia Deus meus es tu. Spiritus tuus bonus deducet me in terram rectam. 11 Propter nomen tuum, Domine, vivificabis me: in æquitate tua, educes de tribulatione animam meam, 12 et in misericordia tua disperdes inimicos meos, et perdes omnes qui tribulant animam meam, quoniam ego servus tuus sum.
Authorship:
- by Bible or other Sacred Texts , "Psalmus 142 (143)"
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (David Wyatt) , copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Louis Segond) , "Psaume 143"
- POL Polish (Polski) (Jan Kochanowski) , "Wysłuchaj, wieczny Boże, prośby moje", written 1579
15. Chœur de chasseurs  [sung text not yet checked]
Chasseur, hardi chasseur, que vois-tu dans l’espace ? Mes chiens grattent la terre et cherchent une trace. Debout, mes cavaliers ! c’est le pied du chamois. - Le chamois s’est levé. — Que ma maîtresse est belle ! - Le chamois tremble et fuit. — Que Dieu veille sur elle ! - Le chamois rompt la meute et s’enfuit dans le bois. - Je voudrais par la main tenir ma belle amie. - La meute et le chamois traversent la prairie : Hallali, compagnons, la victoire est à nous ! - Que ma maîtresse est belle, et que ses yeux sont doux ! Le Chœur Amis, dans ce palais, sur la place où nous sommes, Respire le premier et le dernier des hommes, Frank, qui vécut vingt ans comme un hardi chasseur. Aujourd’hui dans les fers d’une prostituée, Que fait-il ? — Nuit et jour cette enceinte est fermée. La solitude y règne, image de la mort. Quelquefois seulement, quand la nuit est venue, On voit à la fenêtre une femme inconnue Livrer ses cheveux noirs aux vents affreux du nord. Frank n’est plus ! sur les monts nul ne l’a vu paraître. Puisse-t-il s’éveiller ! — Puisse-t-il reconnaître La voix des temps passés ! — Frères, pleurons sur lui. Charles ne viendra plus, au joyeux hallali, Entouré de ses chiens sur les herbes sanglantes, Découdre, les bras nus, les biches expirantes, S’asseoir au rendez-vous, et boire dans ses mains La neige des glaciers, vierge de pas humains.
Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), no title, appears in Premières poésies, in La Coupe et les Lèvres, Act II, Scene 2
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]16. Grande valse avec choeur
Que la valse folle Dans sa ronde nous entraîne . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
17. Duo et quatuor  [sung text checked 1 time]
Ghiva et Wolfram: Dans l'azur des lames, Où la voile prend l'essor, Tremblent mille étoiles d'or Au choc rythmé des rames ; Vers les cieux en flammes, Plus brillants qu'aux feux du jour, Sur les ailes de l'amour S'envolent nos âmes ! Rodolphe: C'est elle la voilà ! C'est elle ! Loreley: Prête l'oreille, Écoute-la ! Wolfram: Viens que mon bras t'enchaîne, De ton haleine enivre-moi Comme le lierre au chêne A ton amant enlace-toi. Penche-toi comme un saule Sur mon cœur amoureux Et répands sur mon épaule Le flot d'or de tes cheveux ! Rodolphe: Ame ingrate et sans foi ! La perfide se rit de moi ! Elle écoute ses aveux ! Loreley: Ecoute encore, je le veux ! Ghiva: Viens ! mon regard s'embrase A la flamme de tes yeux, Une divine extase M'emporte vers les cieux ! Mon âme inassouvie Et mon cœur inapaisé, Je te les donne avec ma vie Dans l'ardeur de mon baiser. Wolfram: Je m'embrase A la flamme de tes yeux ; Ah ! quelle extase M'emporte au seuil des cieux ! Mon âme inassouvie Et mon cœur inapaisé, Je te les donne avec ma vie Dans l'ardeur de mon baiser. Rodolphe: Ô rêve douloureux ! Sort cruel, tourment affreux ! Son cœur me trahit et m'oublie, Mon bonheur s'est brisé. Mon bon rêve d'amour, Enfuis-toi sans retour ! Loreley: Enfuis-toi sans retour ! Va, bannis sans retour ton indigne fatal amour. Ghiva: Nos amours, puissent-t ‘ils durer toujours ! Wolfram: Douce ivresse des amours, Puisses-tu durer toujours ! Ghiva et Wolfram: Dans l'azur des lames, Où la voile prend l'essor, Tremblent mille étoiles d'or Au choc rythmé des rames ; Vers les cieux en flammes, Plus brillants qu'aux feux du jour, Sur les ailes de l'amour S'envolent nos âmes.
Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
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Note: according to the score, this is a scene, "Apparition de Ghiva et Wolfram devant Loreley et Rodolphe", "tiré d'un opéra inédit", (taken from an unpublished opera) and the composer of the opera is not known. The characters Ghiva, Wolfram, Loreley and Rodolphe appear in Johannes Mielck's opera "Lorelei" published in 1861. The text is shown as it's ascribed to the respective characters.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Guy Laffaille [Guest Editor] , Johann Winkler
18. Prière des matelots  [sung text checked 1 time]
Sur les flots bleus s'élève avec mystère L'astre des nuits, qui veille solitaire, C'est l'heure sainte où montent vers les cieux Nos chants bénis, nos chants mélodieux. Vogue, vogue, ma barque légère, Vogue vers des bords heureux. Ave, maris stella ! Lorsque des nuits l'étoile qui nous guide S'inclinera sur la plaine liquide, Nous rentrerons au port silencieux, Le cœur tranquille et bénissant les cieux. Vogue, vogue, ma barque rapide, Vogue vers des bords heureux. Ave, maris stella ! Des matelots patronne tutélaire, Sainte Marie, écoute ma prière, Délivre-nous des pièges des méchants, Du haut des cieux protège tes enfants. Ave maris stella !
Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
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Researcher for this page: Johann Winkler19. Sancta Maria  [sung text checked 1 time]
Sancta Maria, mater Dei, ora pro nobis !
Authorship:
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Researcher for this page: Johann Winkler20. Salve Regina  [sung text checked 1 time]
Salve Regina, Mater misericordiae, vita, dulcedo et spes nostra, salve. [Ad te clamamus, exsules filii Evae.]1 [Ad]2 te suspiramus gementes et flentes in hac lacrimarum valle. [Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.]3 [Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende.]4 [O clemens, o pia]5, o dulcis Virgo Maria.
Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, an antiphon possibly written by a monk of Reichenau, Hermann the Lame (1013-1054), or by Adhemar, bishop of Le Puy (-1098)
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- DUT Dutch (Nederlands) (Lau Kanen) , "Salve Regina", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (David Wyatt) , "Hail O queen", copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Guy Laffaille) , "Salut Reine, mère miséricordieuse", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Ton Rooijmans) , "Nous vous saluons, Reine"
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , "Sei gegrüßt, Königin", copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
1 Strozzi: "Regina ad te clamamus, ad te suspiramus exules filii Evae."
2 Strozzi: "Regina ad"
3 omitted by Schubert (D. 223); Schubert (D.676): "Eia ergo, advocata nostra, oculos tuos ad nos converte"; Polignac: "Salve Regina,"
4 omitted by Schubert (D.223); Schubert (D. 27): "Ostende nobis post hoc exsilium Jesum benedictum fructum"; Schubert (D. 676): "Et post hoc exilium ostende nobis Jesum, fructum ventris tui."; Schubert (D. 811): "Et ostende nobis post hoc exilium Jesum, filium tuum."
5 Schubert (D. 27 and D. 386): "O pia, o clemens"
Research team for this page: John Versmoren , Peter Rastl [Guest Editor]