by Ferdinand Loviot (b. 1848)
Stances
Language: French (Français)
Quelquefois en levant les yeux J'aperçois au ciel une étoile, Qui semble pudique et qui voile Ses rayons plus mystérieux. J'éprouve souvent un tel charme Devant son humide clarté, Qu'il m'en vient alors une larme De tristess et de volupté. Ma belle est douce et caressante Comme cette étoile, sa sœur ; Elle a l'âme compatissante, Et je l'aime pour sa douceur. Comme l'abeille aime la fleur, L'exilé sa mère patrie, Le poëte sa rêverie Et le malheureux sa douleur. Comme un cerf aime la rivière, Où sa soif se peut apaiser, Comme la mousse aime la pierre Et la lèvre aime le baiser. J'aime ma divine maîtresse, Gaie ou songeuse tour à tour, Je l'aime pour ma folle ivresse Et je l'aime pour son amour.
Authorship:
- by Ferdinand Loviot (b. 1848) [author's text not yet checked against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Ange Flégier (1846 - 1927), "Stances", published 1893? [ voice, piano, violin, cello ], from Vingt mélodies, 1ère volume, no. 1, Paris, Colombier [sung text checked 1 time]
Researcher for this page: Johann Winkler
This text was added to the website: 2020-05-15
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