by
Martin Opitz (1597 - 1639)
Nachdem ich lag in meinem öden Bette
Language: German (Deutsch)
Available translation(s): FRE
Nachdem ich lag in meinem öden Bette,
ich sucht mein edles Licht,
ich sucht, ob ich den Liebsten bei mir hötte,
ich fand ihn aber nicht,
mich zwang die Brunst, das Lager zu verlassen,
ich laufe was ich kann hin durch die Stadt,
such um auf allen Gassen und treff ihn doch nicht an.
Ich fragte drauf die Wächter aus Verlangen:
Wisst ihr mein Leben nicht ?
Und als ich war ein wenig fortgegangen,
da fand ich erst mein Licht,
ich griff ihn an, begierig ihn zu zwingen
zu meiner Mutter hin, ich musst ihn doch bis
in ihr Haus heimbringen und in die Kammer ziehn.
So große Lust ihr habt zu Reheböcken,
ihr Töchter Solyme,
so wenig sollt ihr meinen Liebsten wecken,
bis dass er selbst aufsteh.
Wer ist sie doch, die ihre Schönheit zeiget,
kömmt aus der Wüstenei, wie Rauch empor
von theuren Myrrhen steiget und vieler Specerei.
Authorship:
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- FRE French (Français) (Guy Laffaille) , "Alors que j'étais allongée dans mon lit désert", copyright © 2018, (re)printed on this website with kind permission
Researcher for this page: Guy Laffaille
[Guest Editor] This text was added to the website: 2018-02-03
Line count: 21
Word count: 150
Alors que j'étais allongée dans mon lit désert
Language: French (Français)  after the German (Deutsch)
Alors que j'étais allongée dans mon lit désert,
je cherchais ma noble lumière,
je cherchais si j'avais mon bien-aimé près de moi,
mais je ne le trouvais pas,
ma passion me força à quitter mon lit,
je cours aussi vite que je peux à travers la ville,
je cherche dans toutes les rues mais je ne le rencontre pas.
Je dis aux gardes :
Ne savez-vous pas où est ma vie ?
Et comme je venais de partir,
là je trouvai ma lumière,
je le saisis, désireuse de l'amener
dans la maison de ma mère, je devais l'amener
dans sa maison et le conduire dans la chambre.
Aussi grand que soit votre désir de chasser le cerf,
filles de Jérusalem,
aussi peu vous devez éveiller mon bien-aimé,
jusqu'à ce qu'il se lève de lui-même.
Mais qui est-elle, celle qui montre sa beauté,
qui vient du désert, comme la fumée
monte de la myrrhe précieuse et de nombreuses épices ?
Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2018 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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Based on:
- a text in German (Deutsch) by Martin Opitz (1597 - 1639), "Nachdem ich lag in meinem öden Bette"
This text was added to the website: 2018-02-08
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