by Claude Achille Debussy (1862 - 1918)
Lorsqu'elle est entrée
Language: French (Français)
Available translation(s): ENG
Lorsqu'elle est entrée, il m'a semblé Que le mensonge traînait aux plis de sa jupe ; La lueur de ses grands yeux mentait, Et dans la musique de sa voix, Quelque chose d'étranger vibrait. C'étaient les doux mots que je connais si bien, Mais ils me faisaient mal et entraient en moi doulouresement. Qui donc a usé son regard ? Qui donc a fané la rougeur de sa bouche ? D'où vient cette lassitude heureuse Qui semble avoir brisé son corps Comme une fleur trop aimée du soleil ? Oh ! torturer une à une les veines de son cher corps ! L'anéantir et le consumer, ensevelir sa chair Dans ma chair, avec la joie amère De l'impossible pardon ! Tout à l'heure ses mains plus délicates que des fleurs Se poseront sur mes yeux et tisseront le voile de l'oubli... Alors mon sang rebattra, les plaies rouges De mon cœur saigneront, et le sang montera, Noyant son mensonge, Et toute ma peine.
Authorship:
- by Claude Achille Debussy (1862 - 1918)
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Claude Achille Debussy (1862 - 1918), "Lorsqu'elle est entrée", L. 101/(94) no. 2 (1899â1902) [ voice and piano ], from Nuits blanches, no. 2 [sung text checked 1 time]
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (T. P. (Peter) Perrin) , "When she first appeared", copyright © 2011, (re)printed on this website with kind permission
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2009-12-09
Line count: 22
Word count: 163