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Der treue Walther ritt vorbei An Unsrer Frau Kapelle. Da kniete gar in tiefer Reu Ein Mägdlein an der Schwelle. "Halt an, halt an, mein Walther traut! Kennst du nicht mehr der Stimme Laut, Die du so gerne hörtest?" "Wen seh ich hier? Die falsche Maid, Ach! weiland, ach, die Meine! Wo ließest du dein seiden Kleid, Wo Gold und Edelsteine?" - "O daß ich von der Treue ließ! Verloren ist mein Paradies, Bei dir nur find ich's wieder." Er hub zu Roß das schöne Weib, Er trug ein sanft Erbarmen; Sie schlang sich fest um seinen Leib Mit weißen, weichen Armen. "Ach, Walther traut! mein liebend Herz, Es schlägt an kaltes, starres Erz, Es klopft nicht an dem deinen." Sie ritten ein in Walthers Schloß, Das Schloß war öd und stille, Sie band den Helm dem Ritter los; Hin war der Schönheit Fülle. "Die Wangen bleich, die Augen trüb, Sie sind dein Schmuck, du treues Lieb! Du warst mir nie so lieblich." Die Rüstung löst die fromme Maid Dem Herrn, den sie betrübet: "Was seh ich? ach! ein schwarzes Kleid! Wer starb, den du geliebet?" - "Die Liebste mein betraur ich sehr, Die ich auf Erden nimmermehr Noch überm Grabe finde." Sie sinkt zu seinen Füßen hin Mit ausgestreckten Armen: "Da lieg ich arme Büßerin, Dich fleh ich um Erbarmen. Erhebe mich zu neuer Lust! Laß mich an deiner treuen Brust Von allem Leid genesen!" "Steh auf, steh auf, du armes Kind! Ich kann dich nicht erheben; Die Arme mir verschlossen sind, Die Brust ist ohne Leben. Sei traurig stets, wie ich es bin! Die Lieb ist hin, die Lieb ist hin, Und kehret niemals wieder."
Authorship:
- by Johann Ludwig Uhland (1787 - 1862), "Vom treuen Walther", appears in Balladen und Romanzen [author's text not yet checked against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Niels Wilhelm Gade (1817 - 1890), "Vom treuen Walther" [sung text not yet checked]
- by (Leopold) Heinrich (Picot de Peccaduc), Freiherr von Herzogenberg (1843 - 1900), "Vom treuen Walther", op. 101 (Sechs Balladen für 1 höhere Stimme ) no. 2, published 1898 [ high voice and piano ], Leipzig, Rieter-Biedermann [sung text not yet checked]
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- FRE French (Français) (Pierre Mathé) , "Fidèle Walther", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2008-06-03
Line count: 49
Word count: 277
Le fidèle Walther passait à cheval Devant la chapelle de Notre Dame. Là, sur le seuil, était agenouillée Une jeune fille pleine de remords. « Arrête-toi, arrête-toi, mon fidèle Walther ! Ne reconnais-tu plus le son de la voix Que tu entendais avec tant de plaisir ? » -- Qui vois-je ici ? La fille déloyale, Ah ! qui autrefois, ah ! était mienne ! Où as-tu laissé ton habit de soie, Où sont ors et pierreries ? -- Ô, qu'ai-je oublié la fidélité ! Mon paradis est perdu, Je ne le retrouverai qu'auprès de toi. » Il prit en croupe la belle femme, Il était sincèrement apitoyé ; Elle se blottit contre son corps serrant Ses bras blancs et doux. « Ah, fidèle Walther ! Mon cœur aimant, Bat contre un airain froid et dur, Il ne bat pas contre le tien. » Ils pénétrèrent dans le château de Walther, Le château était désert et silencieux, Elle détacha le heaume du chevalier : Toute sa beauté avait disparu. « Les joues pâles, les yeux vagues, Ce sont tes atours, toi fidèle amour ! Tu ne m'avais jamais semblé si charmant. » La fille défit pieusement l'armure Du seigneur qu'elle avait affligé : « Que vois-je ? ah ! Un habit noir ! Qui donc est mort que tu aimais ? -- Je pleure fort mon grand amour Que je ne verrai plus jamais, ni sur terre, Ni par-delà le tombeau. » Elle se jette à ses pieds Les bras grands ouverts : « Je suis couchée là, pauvre pénitente, Et j'implore ta pitié. Relève-moi, redonne-moi la joie ! Laisse-moi sur ta fidèle poitrine Guérir de toutes mes peines ! -- Debout, debout, pauvre enfant ! Je ne peux pas te relever : Mes bras sont cadenassés, Ma poitrine est sans vie. Sois toujours aussi triste que je le suis ! L'amour s'en est allé, l'amour s'en est allé, Et plus jamais ne reviendra. »
Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2010 by Pierre Mathé, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Ludwig Uhland (1787 - 1862), "Vom treuen Walther", appears in Balladen und Romanzen
This text was added to the website: 2010-11-08
Line count: 49
Word count: 321