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Lieben Freunde! Es gab schön're Zeiten, Als die unsern - das ist nicht zu streiten! Und ein edler Volk hat einst gelebt. Könnte die Geschichte davon schweigen, Tausend Steine würden redend zeugen, Die man aus dem Schoß der Erde gräbt. Doch es ist dahin, es ist verschwunden Dieses hochbegünstigte Geschlecht. Wir, wir leben! Unser sind die Stunden, Und der Lebende hat Recht. Freunde! Es gibt glücklichere Zonen, Als das Land, worin wir leidlich wohnen, Wie der weitgereiste Wandrer spricht. Aber hat Natur uns viel entzogen, War die Kunst uns freundlich doch gewogen, Unser Herz erwarmt in ihrem Licht. Will der Lorbeer hier sich nicht gewöhnen, Wird die Myrthe unsers Winters Raub, Grünet doch, die Schläfe zu bekrönen, Uns der Rebe muntres Laub. Wohl von größerm Leben mag es rauschen, Wo vier Welten ihre Schätze tauschen, An der Themse, auf dem Markt der Welt. Tausend Schiffe landen an, und gehen, Da ist jedes Köstliche zu sehen, Und es herrscht der Erde Gott. Das Geld. Aber nicht im trüben Schlamm der Bäche, Der von wilden Regengüssen schwillt, Auf des stillen Baches ebner Fläche Spiegelt sic das Sonnenbild. Prächtiger als wir in unserm Norden Wohnt der Bettler an der Engelspforten, Denn er sieht das ewig einzge Rom! Ihn umgibt der Schöneit Glanzgewimmel, Und ein zweiter Himmel in den Himmel Steigt Sankt Peters wunderbarer Dom. Aber Rom in allem seinem Glanze Ist ein Grab nur der Vergangenheit, Leben duftet nur die frische Pflanze, Die die grüne Stunde streut. Größ'res mag sich anderswo begeben, Als bei uns, in unserm kleinen Leben, Neues - hat die Sonne nie gesehn. Sehn wir doch das Große aller Zeiten Auf den Brettern, die die Welt bedeuten, Sinnvoll, still an uns vorübergehn. Alles wiederholt sich nur im Leben, Ewig jung ist nur die Phantasie, Was sich nie und nirgends hat begeben, Das allein veraltet nie!
Authorship:
- by Friedrich von Schiller (1759 - 1805), "An die Freunde" [author's text not yet checked against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Johann Friedrich Reichardt (1752 - 1814), "An die Freunde", published 1809? [text not verified]
Available translations, adaptations, and transliterations (if applicable):
- FRE French (Français) (Pierre Mathé) , title 1: "Aux amis", copyright © 2011, (re)printed on this website with kind permission
Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani
This text was added to the website: 2008-04-26
Line count: 50
Word count: 305
Chers amis ! Nous avons eu des temps meilleurs Que celui-ci, cela est incontestable ! Et un noble peuple a autrefois existé. Si nous pouvions en taire l'histoire, Des milliers de pierres en seraient les témoins, Celles que l'on découvre au sein de la terre. Mais elle est passée, elle a disparu, Cette race tout à fait privilégiée. Nous, nous sommes en vie ! Ces heures sont les nôtres Et celui qui vit a des droits. Amis ! Il y a des endroits plus heureux Que le pays où nous supportons d'habiter, Comme le dit le voyageur au long cours. Mais si la nature nous a peu donné, L'art nous a été généreusement mesuré, Notre cœur se réchauffe à sa lumière. Si le laurier ne s'acclimate pas ici, Si le myrte est la proie de nos hivers, Sur nos tempes couronnées Verdit pourtant le gai feuillage de la vigne. On peut bien bruire d'une vie plus éminente, Là où s'échangent les trésors des quatre mondes, Au bord de la Tamise, sur le marché du monde, Où des milliers de navires accostent et repartent, Fascinant spectacle à regarder. Et il y règne le dieu de la terre. L'argent. Mais ce n'est pas dans la boue trouble des ruisseaux Grossis des torrents de pluie tumultueux, Mais sur la surface lisse du ruisseau Que se reflète l'image du soleil. Plus somptueux que nous, dans notre nord, Est le mendiant à la [porte des anges]1, Car il voit Rome, la seule, l'éternelle ! L'éclat effervescent de la beauté l'entoure, Et, second ciel dans le ciel, devant lui S'élève la merveilleuse cathédrale de Saint Pierre. Mais Rome, dans tout son éclat, N'est que le tombeau du passé, La vie ne s'exhale que de la jeune plante Que sème l'heure verte. De plus grandes choses peuvent se produire ailleurs Que chez nous, dans notre petite vie, De nouvelles, le soleil n'en a jamais vues. Pourtant nous voyons la grandeur de tous les temps, Sur la scène qui représente le monde, Passer devant nous silencieuse et sensée. Tout ne se répète que dans la vie, Seule la fantaisie est éternellement jeune, Ce qui n'est jamais et nulle part déjà arrivé, Cela seul ne vieillit jamais !
1 porta Angelica : porte du Vatican donnant sur la place St Pierre
Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2011 by Pierre Mathé, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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Based on:
- a text in German (Deutsch) by Friedrich von Schiller (1759 - 1805), "An die Freunde"
This text was added to the website: 2011-01-04
Line count: 50
Word count: 369