by François Élie Jules Lemaître (1853 - 1914)
Les plus belles fleurs se flétrissent
Language: French (Français)
Je rêve aux baisers qui demeurent Toujours. Sully Prudhomme. Les plus belles fleurs se flétrissent ; Un souffle ternit leur velours. — J’ai des tendresses qui fleurissent Toujours. Le soleil meurt sous le nuage, L’ombre a de fidèles retours. — Dans mon cœur luit ta douce image Toujours. Déjà la terre maternelle Pâlit sous les soleils plus courts. — Chère, à mes yeux tu seras belle Toujours.
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Confirmed with Poésies de Jules Lemaître, Paris, Alphonse Lemerre, 1896, pages 221-222.
Note: the Sully Prudhomme poem quoted at the top is "Ici-bas tous les lilas meurent".
Authorship:
- by François Élie Jules Lemaître (1853 - 1914), "Vers pour être chantés", appears in Petites orientales. Une méprise. Au jour le jour, in 3. Une méprise, no. 5, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1896 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Sebastian Benson Schlesinger (1837 - 1917), "Toujours", op. 76 no. 1 [ medium voice and piano ], A. Quinzard [sung text not yet checked]
- by Paul de Wailly (1854 - 1933), "Toujours", op. 5 no. 1, published [1886] [ voice and piano ], from Trois mélodies pour une voix avec accompagnement de piano, no. 1, Paris, Éd. J. Hamelle [sung text not yet checked]
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2018-11-28
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Word count: 68