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Still versteckt der Mond sich draußen Hinterm grünen Tannenbaum, Und im Zimmer unsre Lampe Flackert matt und leuchtet kaum. Aber meine blauen Sterne Strahlen auf in hellerm Licht, Und es glüht die Purpurrose, Und das liebe Mädchen spricht: "Kleines Völkchen, Wichtelmännchen, Stehlen unser Brot und Speck, Abends liegt es noch im Kasten, Und des Morgens ist es weg. Kleines Völkchen, unsre Sahne Nascht es von der Milch, und läßt Unbedeckt die Schüssel stehen, Und die Katze säuft den Rest. Und die Katz ist eine Hexe, Denn sie schleicht, bei Nacht und Sturm, Drüben nach dem Geisterberge, Nach dem altverfallnen Turm. Dort hat einst ein Schloß gestanden, Voller Lust und Waffenglanz; Blanke Ritter, Fraun und Knappen Schwangen sich im Fackeltanz. Da verwünschte Schloß und Leute Eine böse Zauberin, Nur die Trümmer blieben stehen, Und die Eulen nisten drin. Doch die selge Muhme sagte: Wenn man spricht das rechte Wort, Nächtlich zu der rechten Stunde, Drüben an dem rechten Ort: So verwandeln sich die Trümmer Wieder in ein helles Schloß, Und es tanzen wieder lustig Ritter, Fraun und Knappentroß; Und wer jenes Wort gesprochen, Dem gehören Schloß und Leut, Pauken und Trompeten huldgen Seiner jungen Herrlichkeit." Also blühen Märchenbilder Aus des Mundes Röselein, Und die Augen gießen drüber Ihren blauen Sternenschein. Ihre goldnen Haare wickelt Mir die Kleine um die Händ, Gibt den Fingern hübsche Namen, Lacht und küßt, und schweigt am End. Und im stillen Zimmer alles Blickt mich an so wohlvertraut; Tisch und Schrank, mir ist als hätt ich Sie schon früher mal geschaut. Freundlich ernsthaft schwatzt die Wanduhr, Und die Zither, hörbar kaum, Fängt von selber an zu klingen, Und ich sitze wie im Traum. Jetzo ist die rechte Stunde, Und es ist der rechte Ort; Ja, ich glaube, von den Lippen Gleitet mir das rechte Wort. Siehst du, Kindchen, wie schon dämmert Und erbebt die Mitternacht! Bach und Tannen brausen lauter, Und der alte Berg erwacht. Zitherklang und Zwergenlieder Tönen aus des Berges Spalt, Und es sprießt, wie'n toller Frühling, Draus hervor ein Blumenwald; - Blumen, kühne Wunderblumen, Blätter, breit und fabelhaft, Duftig bunt und hastig regsam, Wie gedrängt von Leidenschaft. Rosen, wild wie rote Flammen, Sprühn aus dem Gewühl hervor; Liljen, wie kristallne Pfeiler, Schießen himmelhoch empor. Und die Sterne, groß wie Sonnen, Schaun herab mit Sehnsuchtglut; In der Liljen Riesenkelche Strömet ihre Strahlenflut. Doch wir selber, süßes Kindchen, Sind verwandelt noch viel mehr; Fackelglanz und Gold und Seide Schimmern lustig um uns her. Du, du wurdest zur Prinzessin, Diese Hütte ward zum Schloß, Und da jubeln und da tanzen Ritter, Fraun und Knappentroß. Aber ich, ich hab erworben Dich und Alles, Schloß und Leut; Pauken und Trompeten huldgen Meiner jungen Herrlichkeit!
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Authorship:
- by Heinrich Heine (1797 - 1856), written 1824, appears in Buch der Lieder, in Aus der Harzreise, in 3. Bergidylle, no. 3 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Felix (August Bernhard) Draeseke (1835 - 1913), "Bergidylle", op. 18, published 1882 [ baritone or mezzo-soprano with piano ], Dresden, Hoffarth  [sung text not yet checked]
- by August Reuss (1871 - 1935), "Still versteckt der Mond sich draußen", op. 21 (Melodramen) no. 2b, published 190-? [ speaker and piano ] [sung text not yet checked]
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- FRE French (Français) (Pierre Mathé) , copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2007-05-10
Line count: 92
Word count: 445
Dehors la lune se cache encore Derrière le vert sapin, Et dans la pièce notre lampe Vacille faiblement et éclaire à peine. Mais mes étoiles bleues Rayonnent une lumière claire, Et embrase la rose pourpre, Alors la chère jeune fille dit : De petits farfadets, petits lutins Volent notre pain et notre lard, Le soir il est encore dans le bahut, Et le matin il a disparu. Ces petits farfadets, sont friands De la crème de notre lait, et laissent Trainer la jatte sans couvercle, Et alors le chat boit le reste. Et le chat est une sorcière, Car les nuits de tempête il se glisse Là-bas, à la suite des esprits de la montagne, En direction de la vieille tour en ruine. Autrefois il y avait là-bas un château, Plein de plaisirs et de l'éclat des armes ; De brillants chevaliers, dames et écuyers Se lançaient dans la danse des flambeaux. Puis le château et les gens furent maudits Par une méchante magicienne, Seules en restent debout des ruines Où nichent les chouettes. Pourtant ma défunte tante disait : « Si l'on prononce la bonne formule, La nuit, à l'heure convenable, Là-haut, au bon endroit, Alors les décombres se changent À nouveau en un château resplendissant, Et y dansent encore joyeusement Chevalier, dames et la troupe des écuyers ; Et celui qui a prononcé ces paroles, Le château et les gens lui appartiennent, Les timbales et les trompettes célèbrent Sa jeune magnificence. » Ainsi fleurissaient les contes de fées Sur la petite rose de sa bouche, Et ses yeux y déversaient La lumière bleue d'une étoile. La petite enroule ses cheveux blonds Autour de mes mains, Donne a mes doigts de jolis noms, Rit, et les embrasse et finalement se tait. Et dans la pièce silencieuse, tout Me regarde avec grande familiarité ; Table et armoire, c'est pour moi comme si Je les avais déjà bien des fois regardées. Aimable, sérieuse, l'horloge papote, Et la cithare, à peine audible, Commence d'elle même à retentir, Et je suis assis comme en un rêve. C'est maintenant l'heure favorable, Et c'est le bon endroit ; Oui, je crois que la bonne formule Me vient aux lèvres. Vois, mon enfant, déjà le jour point Et s'élève contre la nuit ! Ruisseau et sapin sont plus bruyants Et la vieille montagne s'éveille. Le son de la cithare et les chansons des nains S 'échappent des failles de la montagne, Et une forêt de fleurs sort de terre, Comme un printemps fou ; Des fleurs, audacieuses mirabilis, Des feuilles, larges et fabuleuses, Odorantes, multicolores et pressées de bouger, Sont comme poussées par la passion. Des roses, sauvages comme des flammes rouges, Jaillissent hors de la cohue ; Des lis , pareils à des piliers de cristal, S'élancent vers le ciel. Et les étoiles, grandes comme des soleils Regardent ici-bas, avec un ardent désir ; Dans les calices de géants des lis Coule leur flux rayonnant. Pourtant, nous-mêmes, douce enfant, Sommes métamorphosés bien plus encore ; L'éclat des flambeaux, l'or et la soie Ici resplendissent gaiment autour de nous. Toi, tu es devenue une princesse, Cette cabane est devenue un château, Et là se réjouissent et dansent Chevaliers, dames et la troupe de écuyers. Mais moi, moi, je t'ai conquise Toi et tout, château et gens ; Les timbales et les trompettes Célèbrent ma jeune magnificence !
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Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2010 by Pierre Mathé, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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Based on:
- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), written 1824, appears in Buch der Lieder, in Aus der Harzreise, in 3. Bergidylle, no. 3
This text was added to the website: 2010-12-03
Line count: 92
Word count: 561