La Princesse au bord du ruisseau S'assit pour cueillir la verveine. Ses yeux étaient frais comme l'eau, Mais son cœur avait grande peine. « Mon prince est parti sans retour, Ma joie amoureuse est fumée. Qu'on me dresse au seuil de ma tour Un grand lit de sauge embaumée. Et ce soir, au glas du beffroi, Cierges d'or et cierges de flamme, Sous un dais de pourpre et d'orfroi, Feront belle escorte à mon âme. »
Soirs de Jadis
by Gabriel Pierné (1863 - 1937)
1. La princesse au bord du ruisseau  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Paul Duval (1855 - 1906), as Jean Lorrain, no title, appears in L'Ombre ardente, in 2. L'Ombre bleue, in 11. Soirs de Iodis, no. 1, Paris, Éd. Charpentier et Fasquelle, first published 1897
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Confirmed with Jean Lorrain, L'ombre ardente. Poésies. Deuxième Mille, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1879, page 105.
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2. Ils s'aimaient  [sung text not yet checked]
Ils s'aimaient : au milieu des lys Et des roses du vieux domaine Chaque soir voyait le beau fils Conduire aux charmilles la reine. Penchés sur la vasque d'airain Des jets d'eau, le cœur aux écoutes, lls laissaient couler leur chagrin Avec l'eau påle, goutte à goutte. Et c'était en les soirs vermeils, Une joie angoissante et pure, Que d'entendre en deux cœurs pareils, Sangloter la même blessure... Sans vain scrupule, et sans effroi, Elle aimait tant, la reine aimée, Qu'un jour la mâle renommée En parvint jusqu'au camp du roi. Et, depuis lors, on ne vit plus La Reine à la marche hautaine, Appuyée au beau capitaine, Errer sous les arbres confus, Par les chemins aux larges dalles, Dont ils cueillaient, naguère encor, Les lys aux orgueilleux pétales, Et les roses de pourpre et d'or...
Text Authorship:
- by Paul Duval (1855 - 1906), as Jean Lorrain, no title, appears in L'Ombre ardente, in 2. L'Ombre bleue, in 11. Soirs de Iodis, no. 2, Paris, Éd. Charpentier et Fasquelle, first published 1897
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Confirmed with Jean Lorrain, L'ombre ardente. Poésies. Deuxième Mille, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1879, pages 106-107.
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3. Ce qui frappa ses yeux d'abord  [sung text not yet checked]
Ce qui frappa ses yeux d'abord, Ce fut dans l'herbe et la rosée, La tête humide et tiède encor, Du sire, au pied des lys posée... La tête blonde aux lourds cheveux, Avec le rire en fleur des lèvres, Où les baisers et les aveux La veille, hélas ! mélaient leurs fièvres ; La dame en silence posa Sa bouche aux yeux clos, et son âme Dans un long sanglot se brisa... Le Ciel accueille Belle Dame !...
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- by Paul Duval (1855 - 1906), as Jean Lorrain, no title, appears in L'Ombre ardente, in 2. L'Ombre bleue, in 11. Soirs de Iodis, no. 3, Paris, Éd. Charpentier et Fasquelle, first published 1897
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Confirmed with Jean Lorrain, L'ombre ardente. Poésies. Deuxième Mille, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1879, page 108.
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4. Le soir tombe sur la rivière
Le soir tombe sur la rivière
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