La ville dresse ses hauts toits Aux mille dentelures folles. Un bruit de joyeuses paroles. Monte au ciel, rassurante voix. - Que me fait cette gaieté vile De la ville ! Quelle paix vaste règne aux champs ! L'oiseau chante dans le grand chêne, Les midis font blanche la plaine Que dorent les soleils couchants. - Peu m'importe ta gloire pure, Ô nature ! Avec les signes de ses flots, Avec sa plainte solennelle, La mer immense nous appelle, Nous tous, rêveurs et matelots. - Qu'est-ce que tu me veux encore, Mer sonore ? - Ah ! ni les flots des Océans, Ni les campagnes et leur ombre, Ni les cités aux bruits sans nombre, Qu'édifièrent des géants, Rien ne réveillera ma mie Tant endormie.
Trois poésies de Paul Verlaine
by Francis (François-Louis) Casadesus (1870 - 1954)
1. Ma mye est morte  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Text Authorship:
- by Paul Verlaine (1844 - 1896), "Lamento", written 1894?, appears in Poèmes divers
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