Je sais des extases sanglotantes Où nos deux cœurs s'énerveront Dans l'extase des grands frissons Prolongés par la longue attente. Je sais des rythmes et des sons Où bercer toute rêverie Au fond de vagues nostalgies, Loin des regrets dont nous souffrons. Je sais des parcs tout de féerie, Sans porte pour les étrangers ; Nous y resterons nous aimer Dans une seule et même vie.
Mandolines à la passante
by Léon Delafosse (1874 - 1951)
1. Je sais des extases sanglotantes  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Text Authorship:
- by André Lebey (1877 - 1938), no title, appears in Chansons grises, in Mandolines à la passante, no. 3, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1896
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Confirmed with André Lebey, Chansons grises, Paris, Édition du Mercure de France, 1896, page 33.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
2. Tes yeux sont grands  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Tes yeux sont grands, Ton teint est pâle. -- Dis-moi, enfant, Des choses nuageuses comme des lueurs d'opale. Tes yeux sont grands, Tes mains sont belles. -- Chante-moi l'antan En ritournelles. Tes yeux sont grands, Ta chair est lasse. -- Aime tant et tant Que le temps passe. Tes yeux sont grands, Les étoiles loin. -- Écoute le vent, Et jettes-y tes rires et tes refrains.
Text Authorship:
- by André Lebey (1877 - 1938), no title, appears in Chansons grises, in Mandolines à la passante, no. 5, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1896
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Confirmed with André Lebey, Chansons grises, Paris, Édition du Mercure de France, 1896, page 35.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
3. Une voix chante dans nos coeurs  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Une voix chante dans nos cœurs Tous les refrains de nos désirs, Désirs d'amour et de bonheur... -- Une autre dit nos souvenirs, Souvenirs d'attente et de pleurs. Les voyageurs qui sont passés Étaient mornes et fatigués. La brise emporte la chanson Où s'alanguissaient nos tendresses Pour celle-là que nous voulions... -- Le vent rapporte des tristesses Et n'y mêle plus de chansons. Dans le parc sombre et déserté, L'enfant Amour est renversé. Tout est donc vide et n'est-il rien Le long des routes monotones, Rien à cueillir ou désirer ?... -- Et l'écho du val qui résonne : Rien à cueillir ou désirer. Les voyageurs qui sont passés Étaient mornes et fatigués.
Text Authorship:
- by André Lebey (1877 - 1938), no title, appears in Chansons grises, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1896
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Confirmed with André Lebey, Chansons grises, Paris, Édition du Mercure de France, 1896, page 11.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
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