LiederNet logo

CONTENTS

×
  • Home | Introduction
  • Composers (20,138)
  • Text Authors (19,558)
  • Go to a Random Text
  • What’s New
  • A Small Tour
  • FAQ & Links
  • Donors
  • DONATE

UTILITIES

  • Search Everything
  • Search by Surname
  • Search by Title or First Line
  • Search by Year
  • Search by Collection

CREDITS

  • Emily Ezust
  • Contributors (1,114)
  • Contact Information
  • Bibliography

  • Copyright Statement
  • Privacy Policy

Follow us on Facebook

Poèmes de Camille Mauclair

Song Cycle by Charlotte Marie Louise Durey (1887 - 1955), as Charlotte Sohy

1. Les Trois Anges
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Ô mon amie, je vois trois anges dans vos yeux,
Trois anges sur la mer profonde de vos yeux,
Perdus les trois anges 

Sur la mer étrange de vos yeux, 
Perdus les anges merveilleux :

Et leurs ailes sont comme des voiles blanches,
Et comme des oiseaux les anges.

La mer est bleue et grise et le soir tombe 
Sur la mer profonde,
Et les anges dans vos yeux, et les trois anges sur la mer,
Vont, pacifiques comme des voiles 
Avec leurs ailes de lumière,
Perdus les trois anges
Sur la mer étrange.

Ô qu’ils sont beaux les doux voyageurs, 
En calme, en mélancolie, en folie,
Ô qu’ils sont beaux les précurseurs
De vos trois âmes, ma sœur,

Mais égarés comme des symboles 
Attendant qu’on les recueille sur la mer, 
Comme des voiles folles
Dans le vent amer...

Ô la mer de ces deux grands yeux, jusqu’où va-t-elle ? 
Ô la côte où l’on se repose, où donc est-elle ?
Ô mon amie, et les trois anges, où vont-ils ?

Text Authorship:

  • by Séverin Faust (1872 - 1945), as Camille Mauclair, no title, appears in Sonatines d'automne

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Joost van der Linden [Guest Editor]

2. Ton Âme
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Tu m’as dit :
Mon âme, un pays maudit
Où coule une onde étrange,
Avec des lauriers et des asphodèles
Au fil de l’eau qui s’échevèle.

Tu m’as dit :
Mon âme, un firmament interdit,
Un ciel étrange,
Où flottent des plumes de cygne :
Et de grands éclairs y font des signes.

Et puis, me dis-tu, mon âme,
Mon âme est une mer
Où crie un peuple d’alcyons…

Tu m’as dit aussi :
Cette âme, un jardin mort ;
Je sens qu’il ne fleurira plus rien ici.
Et tu m’as confié sur ton ombre
et sur ton sort
D’autres tristesses aussi.

Mais moi, j’ai lu dans tes prunelles de souci
Que ton âme, c’était bien autre chose encore.

Text Authorship:

  • by Séverin Faust (1872 - 1945), as Camille Mauclair

Go to the general single-text view

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
Total word count: 281
Gentle Reminder

This website began in 1995 as a personal project by Emily Ezust, who has been working on it full-time without a salary since 2008. Our research has never had any government or institutional funding, so if you found the information here useful, please consider making a donation. Your help is greatly appreciated!
–Emily Ezust, Founder

Donate

We use cookies for internal analytics and to earn much-needed advertising revenue. (Did you know you can help support us by turning off ad-blockers?) To learn more, see our Privacy Policy. To learn how to opt out of cookies, please visit this site.

I acknowledge the use of cookies

Contact
Copyright
Privacy

Copyright © 2025 The LiederNet Archive

Site redesign by Shawn Thuris