by Mirtil-Ferdinand Liotau (c 1800 - 1847)
À un ami qui m'accusait de plagiat
Language: French (Français)
Quoi, mon ami doute de toi, ma muse, Ah! viens t'unir encore à mon ardeur Pour lui prouver que jamais à la ruse Je ne voudrais devoir le nom d'auteur. À mériter ce nom je ne m'applique, Il est bien vrai, je le dis sur ma foi; Mais seulement ici je revendique Quelques couplets qui sont vraiment de moi. St. Léon, quoi, toi dont l'âme est si bonne, Tu viens me dire avec un air malin, Que ces couplets sont d'une autre personne Et que j'ai fait un indigne larcin. Pour me railler en vain ta voix rustique Du dieu des vers invoquera la loi. Mais revenons, ici, je revendique Quelques couplets qui sont vraiment de moi. Il est passé, St. Léon, ce bel âge Où tu faisais notre admiration. Avec ce temps a fui ton doux langage; Tu n'as gardé que ta présomption. De ranimer ton ardeur poétique St. Léon cesse, elle est morte chez toi. Mais revenons, ici, je revendique Quelques couplets qui sont vraiment de moi.
Confirmed with Creole echoes: the francophone poetry of nineteenth-century Louisiana, trans. Norman R. Shapiro, ed. M. Lynn Weiss, Urbana, Ill.: University of Illinois Press, 2004, page 115.
Authorship:
- by Mirtil-Ferdinand Liotau (c 1800 - 1847), "À un ami qui m'accusait de plagiat ", first published 1845 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by John L. Cornelius II (b. 1966), "À un ami qui m'accusait de plagiat", published 2006, copyright © 2006 [ voice and piano ] [sung text not yet checked]
Researcher for this page: Garrett Medlock [Guest Editor]
This text was added to the website: 2021-03-17
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