by Paul Marinier (1866 - 1953)
Colis postal
Language: French (Français)
Pour vous obliger de penser à moi, D'y penser souvent, d'y penser encore, Gardez cet enfant, le nôtre, ma foi, Je vous en fais don puisqu'il vient d'éclore. Ce n'est pas cadeau superbe entre tous, Plus d'un, comme moi, vous l'aurait pu faire, Mais, afin qu'il soit tout à fait à vous, Je veux oublier que je suis son père. Puisque je vous quitte, il vous sera doux, Ce cher souvenir qui pleure et qui grince... C'est tout ce que j'ai pu faire pour vous, On fait ce qu'on peut, on n'est pas des princes. J'aurais mieux aimé assurer, oui-da ! De ce cher enfant le futur bien- être, Par riches présents, rentes sur l'État. J'aurais mieux aimé, vous aussi peut- être ! Mais du moins ce fils, ce gentil Eloi, Ce très cher enfant qui vous vient d'éclore, Vous dira tout bas de penser à moi, D'y penser souvent, d'y penser encore !
Note: this song is a parody of Delmet's Envoi de fleurs.
Text Authorship:
- by Paul Marinier (1866 - 1953) [author's text not yet checked against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Paul Delmet (1862 - 1904), "Colis postal", subtitle: "Parodie de `Envoi de fleurs'", published 1900 [ voice, unaccompanied ], from Chansons tendres, no. 50, Paris, Éd. Enoch & Cie. [sung text checked 1 time]
Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]
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Line count: 20
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