LiederNet logo

CONTENTS

×
  • Home | Introduction
  • Composers (20,026)
  • Text Authors (19,309)
  • Go to a Random Text
  • What’s New
  • A Small Tour
  • FAQ & Links
  • Donors
  • DONATE

UTILITIES

  • Search Everything
  • Search by Surname
  • Search by Title or First Line
  • Search by Year
  • Search by Collection

CREDITS

  • Emily Ezust
  • Contributors (1,112)
  • Contact Information
  • Bibliography

  • Copyright Statement
  • Privacy Policy

Follow us on Facebook

Trois mélodies sur des poèmes de Jean Dominique

by Gabriel Grovlez (1879 - 1944)

1. Des œillets japonais   [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Des œillets japonais coule un parfum tremblant
Qui touche dans mon coeur l'endroit délicieux
Où rêve un songe étroit comme un bonheur d'enfant.
 
C'est le mois des œillets et c'est le mois des roses,
Des grands roses douces vermeilles dans l'air bleu,
Mais noires dans cette ombre où, cueillies, je les pose.
 
Les œillets blancs et verts et les roses d'été
Tombent sous la faucille d'un songe du passé...
Mon cœur meurt là-dessous d'angoisses étouffé.

Chaque rose trépasse et choit, endolorie,
Et, dans l'odeur des tiges qui se couchent meurtries,
Monte un regret pleurant comme un jet d'eau qui plie.

Text Authorship:

  • by Marie Closset (1873 - 1952), as Jean Dominique, no title, written 1904, appears in L'Anémone des Mers. Poèmes, Éd. du Mercure de France, Paris, first published 1906

Go to the general single-text view

Confirmed with by Marie Closset/Jean Dominique, L'Anémone des Mers, Paris, Éd. du Mercure de France, 1906, page 3


Researcher for this page: Joost van der Linden [Guest Editor]

2. Le don silencieux  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Je mettrai mes deux mains sur ma bouche, pour taire
Ce que je voudrais tant vous dire, âme bien chère!

Je mettrai mes deux mains sur mes yeux, pour cacher
Ce que je voudrais tant que pourtant vous cherchiez.

Je mettrai mes deux mains sur mon coeur, chère vie,
Pour que vous ignoriez de quel coeur je vous prie!

Et puis je les mettrai doucement dans vos mains,
Ces deux mains-ci qui meurent d'un fatigant chagrin!...

Elles iront à vous, pleines de leur faiblesse,
Toutes silencieuses et même sans caresse,

Lasses d'avoir porté tout le poids d'un secret
Dont ma bouche, et mes yeux et mon front parleraient.

Elles iront à vous, légères d’être vides,
Et lourdes d’être tristes, tristes d’être timides;

Malheureuses et douces et si découragées
Que peut-être, mon Dieu, vous les recueillerez!...

Text Authorship:

  • by Marie Closset (1873 - 1952), as Jean Dominique, no title, written 1904, appears in L'Anémone des Mers. Poèmes, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1906

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , "El regal silenciós", copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English [singable] (Peter Low) , copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Garrett Medlock) , copyright © 2018, (re)printed on this website with kind permission

Confirmed with Jean Dominique, L'Anémone des Mers, Paris: Société du Mercure de France, 1906, pages 81-82.


Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Garrett Medlock [Guest Editor]

3. Sérénade  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Quelque chose comme une viole
Grince et gémit tout à l'entour
De ma pauvre cervelle folle,
Folle des musiques d'amour
Que rien au monde ne console...
 
Celles qu'on pleure en les chantant,
Celles dont on ne sait plus l'air
N'ayant retenu que l'accent
D'un seul mot long comme un hiver
E maladroit comme un enfant.
 
Les musiques du souvenir,
Les musettes qui se souviennent!
Ah! sangloter jusqu'à mourir
Pour ces chansons bohémiennes,
Ah! sansgloter de souvenir!
 
Quelque chose comme un coup droit
Dans le coeur chaste et taciturne
Qui suivait humblement sa voie
Laborieux et sans rancune,
Quelque chose de maladroit!...
 
Quelque chose qui brûle et chante...
C'est une musette d'amour,
C'est une viole pleurante
Autour de mon âme, toujours,
De mon âme qui vient d'Irlande!...
 
Qu'elle chante jusqu'à mourir,
Qu'elle commence et recommence,
Ah! pitié, c'est une romance
Dont je voulais me souvenir...
Me souvenir, et puis... silence!

Text Authorship:

  • by Marie Closset (1873 - 1952), as Jean Dominique, no title, written 1904, appears in L'Anémone des Mers. Poèmes, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1906

Go to the general single-text view

Confirmed with by Marie Closset/Jean Dominique, L'anémone des mers, Paris, Éd. du Mercure de France, 1906, page 15


Researcher for this page: Joost van der Linden [Guest Editor]
Total word count: 384
Gentle Reminder

This website began in 1995 as a personal project by Emily Ezust, who has been working on it full-time without a salary since 2008. Our research has never had any government or institutional funding, so if you found the information here useful, please consider making a donation. Your help is greatly appreciated!
–Emily Ezust, Founder

Donate

We use cookies for internal analytics and to earn much-needed advertising revenue. (Did you know you can help support us by turning off ad-blockers?) To learn more, see our Privacy Policy. To learn how to opt out of cookies, please visit this site.

I acknowledge the use of cookies

Contact
Copyright
Privacy

Copyright © 2025 The LiederNet Archive

Site redesign by Shawn Thuris