Tu reparais, ô beau printemps, ô roi de la nature, et déjà les bois et les champs se couvrent de verdure. Le ciel est bleu, l'air parfumé comme la fleur nouvelle, tout rit, tout parait animé sous la voute éternelle.
Trois nouvelles mélodies
by Jean-Baptiste Théodore Weckerlin (1821 - 1910)
1. Printemps  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Text Authorship:
- by Rose Harel (1826 - 1885), "Le printemps", appears in Poésies. L'alouette aux blés, par Rose Harel, servante à Lisieux
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Researcher for this page: Johann Winkler2. Au Lever de l'aurore
Subtitle: Cantatille
Language: French (Français)
J'entends l'alouette, Qu'éveille l'amour, Et sa chansonnette Annonce le jour. Déjà la lumière Fait briller les fleurs Et rend à la terre Ses vives couleurs. La rose naissante Entr'ouvre son sein, Le rossignol chante L'astre du matin ; Toute la nature Reflète les cieux, Sa riche parure Enchante nos yeux.
Text Authorship:
- by M. Moline
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Researcher for this page: Johann Winkler3. La Fée Urgande  [sung text not yet checked]
Subtitle: Legende
Language: French (Français)
Enfants, il était [une fois]1 Une fée appelée Urgande ; Grande à peine de quatre doigts, Mais de bonté vraiment bien grande. De sa baguette un ou deux coups Donnaient félicité parfaite. Ah ! bonne fée, enseignez-nous Où vous cachez votre baguette ! Dans une conque de saphir, De huit papillons attelée, Elle passait comme un zéphir, Et la terre étoit consolée. Les raisins mûrissaient plus doux ; Chaque moisson était complète. Ah ! bonne fée, enseignez-nous Où vous cachez votre baguette ! C’était la marraine d’un roi Dont elle créait les ministres ; Braves gens, soumis à la loi, Qui laissaient voir dans leurs registres. Du bercail ils chassaient les loups Sans abuser de la houlette. Ah ! bonne fée, enseignez-nous Où vous cachez votre baguette ! Les juges, sous ce roi puissant, Étaient l’organe de la fée ; Et par eux jamais l’innocent Ne voyait sa plainte étouffée. Jamais pour l’erreur à genoux La clémence n’était muette. Ah ! bonne fée, enseignez-nous Où vous cachez votre baguette ! Pour que son filleul fût béni, Elle avait touché sa couronne ; Il voyait tout son peuple uni, Prêt à mourir pour sa personne. S’il venait des voisins jaloux, On les forçait à la retraite. Ah ! bonne fée, enseignez-nous Où vous cachez votre baguette ! Dans un beau palais de cristal, Hélas ! Urgande est retirée. En Amérique tout va mal ; Au plus fort l’Asie est livrée. Nous éprouvons un sort plus doux ; Mais pourtant si bien qu’on nous traite, Ah ! bonne fée, enseignez-nous Où vous cachez votre baguette !
Text Authorship:
- by Pierre Jean de Béranger (1780 - 1857), "La Petite Fée", written 1817
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View original text (without footnotes)Confirmed with Œuvres complètes de Béranger, H. Fournier, 1839, tome 1 (p. 282-283). The poem is preceded by this note: "Air : C’est le meilleur homme du monde"
1 Lionnet: "autrefois"; further changes may exist not shown above.Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
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