by André Alexandre (1860 - 1928)
Le vieux moulin Matches base text
Language: French (Français)
O vieux Moulin désert que l'herbe ronge, Parfois ton aile, inerte trop longtemps, S'éveille, vibre ainsi que dans un songe, Et tourne, et tourne aux horizons flamands. Et je revois la vaillante Ludine, Grasse et blonde meunière d'autre fois, Debout auprès des grands sacs de farine, Les palpant, les comptant du bout des doigts. Qu'elle était fraiche en coiffe de Zélande ! Et si fidèle à l'époux, c'est certain Pour tous les deux que la joie était grande De toujours moudre et moudre le bon grain! Tant et si bien qu'à ces rudes besognes Ils ont usé leurs printemps, leurs hivers, Et qu'un beau soir, comme un vol de cigognes Leur âme a fui vers les Paradis clairs Les Paradis où tout ce que l'on aime Revit et chante en un rayon plus pur Bien loin, là haut où Dieu compte lui mème Et la farineet les grains de blémûr !
Composition:
- Set to music by Félix-Alfred Fourdrain (1880 - 1923), "Le vieux moulin", c1913, published 1913 [ voice and piano ], Milan: Ricordi
Text Authorship:
- by André Alexandre (1860 - 1928)
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2014-03-26
Line count: 20
Word count: 149