
by Auguste Angellier (1848 - 1911)
Je ne t’ai point connue au bourgeon de...
Language: French (Français)
Je ne t’ai point connue au bourgeon de ton âge, Alors que tes seize ans éblouissaient les yeux, Quand ton rire éclatait, clair, frais, pur et joyeux, Comme un chant d’alouette un matin sans nuage ; Mais j’ai vu dans sa fleur ton noble et doux visage, Grave comme un camée antique, et sérieux, Avec son air profond de regarder les cieux : Et mon cœur désormais suivra ta chère image ; Car tu traverseras les beautés successives Que la vie, en son cours, garde aux faces pensives Dont le sourire est triste et les jeux consolants : Tes traits mûris auront des accents fiers et lents. Puis la sérénité des saisons plus tardives, Va je te verrai belle avec des cheveux blancs.
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Confirmed with Auguste Angellier, À l’amie perdue, Paris, Librairie Hachette et Cie, 1920, page 49.
Authorship:
- by Auguste Angellier (1848 - 1911), "Je ne t'ai point connue au bourgeon de ton âge", written 1896, appears in À l'amie perdue, in 1. La floraison, no. 47, Éd. L. Chailley, first published 1896 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Marcel Dupré (1886 - 1971), "Je ne t'ai point connue", op. 11 no. 5, published 1919 [voice and piano], from À l'amie perdue, no. 5, Éd. Alphonse Leduc [ sung text not yet checked against a primary source]
Researcher for this text: Andrew Schneider [Guest Editor]
This text was added to the website: 2019-05-07
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