by André Henri Constant van Hasselt (1806 - 1874)
Tragala
Language: French (Français)
La tyrannie étreint la terre, On aime mal dans la cité ; Dieu fit l'Océan solitaire Pour l'amour et la liberté. Fuyons la ville, et, comme un voile, Mettons entre elle et nous ma voile. Pour chanter, ma guitare est là. Tragala ! En mer ! en mer ! mon andalouse ! La mer sourit aux matelots. La plus belle sur la pelouse, Sois la plus belle sur les flots. Rien qu'à te voir, Dieu me pardonne, On te prendrait pour la Madone. Pour prier, mon rosaire est là. Tragala ! En mer ! en mer ! ô ma maîtresse ! Que l'onde couvre de sa voix Le cri des peuples en détresse Qu'égorge le couteau des rois ! Mais qu'un jour nous amène l'heure De venger l'opprimé qui pleure... Pour frapper, mon poignard est là. Tragala !
A. Grisar sets stanza 2
Confirmed with Primevères par A. Van Hasselt, Bruxelles, Louis Hauman & Cie., 1834, pages 303-304. The epigraph for the poem is as follows:
Is not the sea Made for free, Land for courts and chains alone? TH. MOORE
Text Authorship:
- by André Henri Constant van Hasselt (1806 - 1874), "Tragala", written 1832, appears in Primevères, in 2. Romances, no. 10 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Albert Grisar (1808 - 1879), "Tragala", published [1830], stanza 2 [ medium voice and piano ], Éd. Bernard Latte [sung text not yet checked]
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2022-11-08
Line count: 24
Word count: 128