Plus blancs et plus gonflés de trésors que les tentes d'un émir, tes seins, ô ma bien-aimée, sont les tentes de mon amour. Lorsque je cache, à midi, mon visage dans ta chevelure et que je cherche ton regard, tes yeux sont les deux étoiles qui illuminent la nuit embaumée où je défaille. Si, un jour, ô ma bien-aimée, j'apprends qu'un autre a dormi dans ta chevelure et que tes yeux ont éclairé le visage de ce Maudit, je ne saisirai pas mon poignard, je n'achèterai pas du poison, mais je sifflerai mes lévriers et j'irai sur la route de Grenade, à l'endroit de notre premier rendez-vous. Là j'enterrerai, pour l'éternité, le mouchoir de soie qui aura essuyé mes larmes.
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First published in Mercure de France, 1909.Authorship:
- by Franz Toussaint (1879 - 1955), "Moktar Ben Taïeb", appears in Kacidas Mauresques du Xe siècle [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Ruy Coelho (1889 - 1986), "Moktar Ben Taïeb", published [1931], from 6 Kacides mauresques, no. 3, Lisboa : Oliveira [sung text checked 1 time]
Researcher for this page: Harry Joelson
This text was added to the website: 2010-08-01
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