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Language: French (Français)
Authorship - by René Char (1907 - 1988), "L'alouette", written 1952, appears in La parole en archipel (1952-1960), in 2. La Paroi et la Prairie (1952), in 2. Quatre fascinants, no. 4, Paris, Éd. Gallimard, first published 1962, copyright © [ author's text not yet checked against a primary source]
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Extrême braise du ciel et première ardeur du jour
[ ... ]
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Language: French (Français)
Authorship - by René Char (1907 - 1988), "Le taureau", written 1952, appears in La parole en archipel (1952-1960), in 2. La Paroi et la Prairie (1952), in 2. Quatre fascinants, no. 1, Paris, Éd. Gallimard, first published 1962, copyright © [ author's text not yet checked against a primary source]
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Il ne fait jamais nuit quand tu meurs
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3. Solitude
Language: French (Français)
Authorship
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Je me suis réveillé sous l'azur de l'absence
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Language: French (Français)
Translation(s): ENG GER
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Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu'allez-vous faire
Si loin d'ici ?
Voyez-vous pas que la nuit est profonde,
Et que le monde
N'est que souci ?
Vous qui croyez qu'une amour délaissée
De la pensée
S'enfuit ainsi,
Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée,
Votre fumée
S'envole aussi.
Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu'allez-vous faire
Si loin de nous ?
J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire
Que mon sourire
Était si doux.
First published in La Quenouille de Barberine, a comedy in two acts, Éd. La Revue des Deux Mondes, 1835.
Submitted by Emily Ezust [Administrator]
Language: French (Français)
Translation(s): CZE ITA
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Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Réveur, j'en sentirai la fraîcheur mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tète nue !
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infïni me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien
Par la Nature, -- heureux comme avec une femme.
Submitted by John Versmoren
Language: French (Français)
Translation(s): GER
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Nous sommes les Ingénues
Aux bandeaux plats, à l'oeil bleu
Qui vivons presque inconnues
Dans les romans qu'on lit peu...
Nous allons entre lacées
Et le jour n'est pas plus pur
Que le fond de nos pensées,
Et nos rêves sont d'azur...
Et nous courons par les près,
Et rions et babillons
Des aubes jusqu'aux vesprées,
Et chassons aux papillons...
Et des chapeaux de bergères
Défendent notre fraîcheur,
Et nos robes, si légères
Sont d'une extrême blancheur
Les Richelieux, les Caussades,
Et les chevaliers Faublas
Nous prodiguent les oeillades,
Les saluts et les "Hélas!"
Mais en vain, et leurs mimiques
Se viennent casser le nez
Devant les plis ironiques
De nos jupons détournées...
Et notre candeur se raille
Des imaginations
De ces [raseurs]1 de muraille
Bien que parfois nous sentions
Battre nos coeurs sous nos man tes
A des pensers clandestins.
En nous sachant les amantes
Futures des libertins.
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1 Koechlin: "rôdeurs"
Submitted by Emily Ezust [Administrator]
7. Sonnet
Language: French (Français)
Authorship
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L’an se rajeunissait en sa verte jouvence
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8. Schistes
Language: French (Français)
Authorship
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Grande bataille du passé, on exhume aujourd'hui vos travaux
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Language: French (Français)
Authorship
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Fiez-vous-y !
À qui ?
En quoi ?
Comme je vois,
Rien n’est sans si.
Ce monde-ci
A si
Peu foi.
Fiez-vous-y !
Plus je n’en dis,
N’écris,
Pour quoi ?
Chacun j’en crois
S’il est ainsi ;
Fiez-vous-y !
Submitted by Emily Ezust [Administrator]
Language: French (Français)
Authorship
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Dans Arles, où sont les Aliscams,
Quand l'ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton coeur trop lourd ;
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c'est d'amour,
Au bord des tombes.
Submitted by Emily Ezust [Administrator]
Language: French (Français)
Authorship
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« La bêtise n’est pas mon fort. J’ai vu beaucoup d’individus,
j’ai visité quelques nations, j’ai pris ma part d’entreprises
diverses sans les aimer, j’ai mangé presque tous les jours,
j’ai touché à des femmes. Je revois maintenant quelques
centaines de visages, deux ou trois grands spectacles,
et peut-être la substance de vingt livres. Je n’ai pas
retenu le meilleur ni le pire de ces choses : est resté
ce qui l’a pu.
Note: this is a prose text. The line breaks are arbitary.
Submitted by Emily Ezust [Administrator]
Language: French (Français)
Translation(s): GER
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J'ai perdu ma force et ma vie,
[Et]1 mes amis et ma gaieté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
[Quand je l'ai comprise et sentie]2,
J'en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
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1 omitted by Liszt.
2 Liszt: "Quand je l'ai comprise, quand je l'ai sentie"
Submitted by Emily Ezust [Administrator]
Language: French (Français)
Authorship
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Me rendras-tu, rivage basque,
Avec l'heur envolé
Et tes danses dans l'air salé,
Deux yeux, clairs sous le masque.
Submitted by Emily Ezust [Administrator]
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