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by Edmund von Harold, Baron (1737 - 1808)
Translation © by Guy Laffaille

La nuit est étouffante et sombre
Language: French (Français)  after the German (Deutsch) 
Le premier barde :
La nuit est étouffante et sombre.
Sur les collines les nuages se reposent,
Aucune étoile avec un rayon vert qui tremble ;
Aucune lune ne regarde à travers l'air.
Dans la forêt j'entends le souffle ;
Mais je l'entends dans le lointain.
Le courant de la vallée mugit ;
Mais son mugissement est tempétueux et triste.
De l'arbre près de la tombe des morts,
On entend longuement la chouette hululer.
Sur la plaine je vois une forme poindre !
C'est un fantôme ! il disparaît, il vole !
Par ce chemin un enterrement va passer :
Le fantôme indique son chemin.
Les chiens hurlent au loin depuis la cabane sur la colline.
Le cerf est couché sur la mousse de la montagne.
À côté de lui se repose la biche.
Dans ses bois branchus elle entend le vent ;
Elle se lève et s'allonge à nouveau pour se reposer.

Sombre et haletant, tremblant et triste,
Le voyageur a perdu son chemin.
Il erre à travers des buissons, à travers des épineux
Le long de la source bouillonnante.
Il a peur du rocher et du marais.
Il a peur du fantôme de la nuit.
Le vieil arbre gémit sous les rafales.
Les branches qui tombent résonnent.
Les bogues flétries, toutes en désordre,
Sont poussées par le vent sur l'herbe.
C'est le pas léger d'un fantôme !
Il tremble au milieu de la nuit.

La nuit est sombre, obscure et hurle,
Nuageuse, orageuse et pleine de fantômes.
Les morts errent tout autour !
Recevez-moi de la nuit, mes amis.

[...]

Le chef :
Que les nuages se reposent sur les collines :
Fantômes, volez et voyageurs tremblez.
Que les vents de la forêt  se lèvent,
Que les tempêtes mugissantes descendent,
Que les flots rugissent,les fenêtres battent,
Que les vapeurs aux ailes vertes volent !
Que la lune pâle se lève derrière ses collines,
Ou enferme sa tête dans les nuages ;
La nuit brille comme moi ; que l'air soit clair,
Orageux ou obscur. La nuit vole
Devant le rayon, quand il se répand sur la colline.
Le jeune jour revient de ses nuages,
Mais nous ne revenons jamais.

Où sont nos chefs des temps lointains ?
Où sont nos souverains renommés au loin ?
Les champs de leurs carnages sont silencieux.
À peine leurs tombes moussues demeurent.
On nous oubliera aussi.
Cet édifice élevé tombera.
Nos fils n'apercevront pas les ruines dans l'herbe.
Ils demanderont aux vieillards
"Où se dressaient les murs de nos pères ?"

Faites retentir le chant et frappez la harpe ;
Envoyez tout autour les coquillages de joie.
Accrochez cent cierges au sommet.
Jeunes gens, jeunes filles, commencez la danse !
Qu'un barde aux boucles grises soit près de moi
Pour chanter les actions d'autrefois,
Des rois renommés dans notre pays,
Des chefs que ne voyons plus.
Que la nuit passe ainsi
Jusqu'à ce que le matin brille dans nos salles.
Alors que l'arc ne soit pas loin,
Les chiens, les jeunes gens de la chasse.
Nous descendrons de la colline avec le matin
Et nous réveillerons le cerf.

About the headline (FAQ)

Note: This is a translation of Schubert's sung text.

Translation of title "Die Nacht" = "La nuit"

Text Authorship:

  • Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2010 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
    Contact: licenses@email.lieder.example.net

Based on:

  • a text in German (Deutsch) by Edmund von Harold, Baron (1737 - 1808), no title, first published 1775
    • Go to the text page.

Based on:

  • a text in English by James Macpherson (pretending to translate "Ossian") (1736 - 1796), no title, appears in Croma
    • Go to the text page.

 

This text was added to the website: 2010-09-21
Line count: 74
Word count: 496

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