Quand vous me montrez une rose Qui s'épanouit sous l'azur, Pourquoi suis-je alors plus morose ? Quand vous me montrez une rose, C'est que je pense à son front pur. Quand vous me montrez une étoile, Pourquoi les pleurs, comme un brouillard, Sur mes yeux jettent-ils leur voile ? Quand vous me montrez une étoile, C'est que je pense à son regard. Quand vous me montrez l'hirondelle Qui part jusqu'au prochain avril, Pourquoi mon âme se meurt-elle ? Quand vous me montrez l'hirondelle, C'est que je pense à mon exil.
Trois mélodies
by Germaine Caveroc
1. Romance  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Text Authorship:
- by François Coppée (1842 - 1908), "Romance", appears in Les Récits et les Élégies, in Élégies, in 2. L'Exilée
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]2. Renouveau
Language: French (Français)
Avril revient, c'est le printemps, Dans la nature tout s'éveille ; La source muette longtemps Regazouille à l'aube vermeille Et roule son filet d'argent, Sous la ramure où tout s'éveille ; Avril revient, c'est le printemps ! Le rossignol dans le bocage Lance ses trilles de cristal, La fauvette au tendre ramage Répond au bonjour matinal. Les nids cachés sous le feuillage Bruissent à ce gai signal, Et tout chante dans le bocage. Evohé ! oui c'est le printemps, Qui dans la nature en liesse Dit à chacun qu'il a vingt ans, Et chasse bien loin la vieillesse. Chantez, chantez, jeunes amants ! Chantez un hymne d'allegresse ; Evohé ! voilà le printemps !
Text Authorship:
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Researcher for this page: Johann Winkler3. Canzone
Language: French (Français)
Lorsque vient la nuit sombre, à l'heure Du soir, Je quitte aussitôt ma demeure Pour voir, Pour voir la mignonne qu'adore Mon cœur, Qui chez moi ramène encore Bonheur! Bonheur que loin du foyer vide L'amour; Entraîna, petit dieu perfide Un jour; Un jour que l'affreuse misère Franchit Mon seuil, et dans sa dure serre Saisit, Saisit le malheureux qui t'aime Enfant, Et qui, dans sa douleur extrême Attend, Attend un regard de tendresse. Ta loi Sera mienne, oh viens, ma maîtresse, vers moi!
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