LiederNet logo

CONTENTS

×
  • Home | Introduction
  • Composers (20,109)
  • Text Authors (19,482)
  • Go to a Random Text
  • What’s New
  • A Small Tour
  • FAQ & Links
  • Donors
  • DONATE

UTILITIES

  • Search Everything
  • Search by Surname
  • Search by Title or First Line
  • Search by Year
  • Search by Collection

CREDITS

  • Emily Ezust
  • Contributors (1,114)
  • Contact Information
  • Bibliography

  • Copyright Statement
  • Privacy Policy

Follow us on Facebook

Songs of Nature and Farewell

by James Francis Brown (b. 1969)

1. Le Chêne  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Le chêne a-t-il grandi ? tient-il bien sa promesse,
          Ami des anciens jours ?
Et ce que tu disais de lui dans sa jeunesse,
          Le penses-tu toujours ?

Oui, c’était bien un chêne, et d’une fleur de serre
          Il n’a pas l’agrément ;
Son écorce est rugueuse et sombre : en pleine terre
          Il a crû lentement.

Sa racine a senti bien souvent de la roche
          Le contact détesté ;
Mais elle la contourne et sur elle s’accroche
          Avec ténacité.

Sa tête sans orgueil dépasse à peine l’herbe.
          Qui durera verra !
L’herbe sera fauchée, et la cime superbe
          Longtemps s’élèvera.

L’arbuste pousse vite et son riche feuillage
          A bientôt recouvert
Le jeune arbre sans grâce et sans fleurs, qu’un même âge
          Fait moins fort et moins vert.

Sois patient ! le Temps qui sans pitié ravage
          Et la tige et la fleur
De l’arbuste, saura du vieux chêne sauvage
          Consacrer la valeur ;

Ses branches se tordant ainsi que des reptiles
          Croîtront dans l’avenir,
Quand on aura perdu des plantes inutiles
          Même le souvenir.

À toi merci, prophète aux strophes téméraires,
          Pour avoir deviné
Que le frêle arbrisseau, battu des vents contraires,
          Était prédestiné !

Text Authorship:

  • by Charles Camille Saint-Saëns (1835 - 1921), "Le Chêne", appears in Rimes familières, in 1. Strophes, no. 7

Go to the general single-text view

Confirmed with Charles Camille Saint-Saëns, Rimes familières, Calmann Lévy, 1890, pages 31-33.


Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Joost van der Linden [Guest Editor]

2. La Libellule  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Près de l'étang, sur la prêle
Vole, agaçant le désir,
La Libellule au corps frêle
Qu'on voudrait en vain saisir.

Est-ce une chimère, un rêve
Que traverse un rayon d'or ?
Tout à coup elle fait trêve
À son lumineux essor.

Elle part, elle se pose,
Apparaît dans un éclair
Et fuit, dédaignant la rose
Pour le lotus froid et clair.

À la fois puissante et libre,
Sœur du vent, fille du ciel,
Son aile frissonne et vibre
Comme le luth d'Ariel.

Fugitive, transparente,
Faite d'azur et de nuit,
Elle semble une âme errante
Sur l'eau qui dans l'ombre luit.

Radieuse elle se joue
Sur les lotus entr'ouverts,
Comme un baiser sur la joue
De la Naïade aux yeux verts.

Que cherche-t-elle ? une proie.
Sa devise est: cruauté.
Le carnage met en joie
Son implacable beauté.

Text Authorship:

  • by Charles Camille Saint-Saëns (1835 - 1921), "La libellule", written 1890, appears in Rimes familières, in 1. Strophes, no. 1, Paris, Éd. Calmann Lévy, first published 1890

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Garrett Medlock) , "The dragonfly", copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this page: Johann Winkler

3. Adieu  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Je pars. Le vaisseau superbe
Qui m’emportera demain
Comme un sanglier dans l’herbe
Dort, puissant, calme et hautain.
Trouverai-je la tempête ?
Le cyclone, cet enfer ?
Qu’importe ! c’est une fête
De s’évader sur la mer.
Je vais dans une île verte
Que couronnent les volcans ;
Cette île n’est pas déserte :
On y vit plus de cent ans.
Là sont des plantes énormes,
Des feuillages d’ornement.
Vous m’attendrez sous les ormes
En disant : quel garnement !
Les succès et les déboires
Des artistes du moment,
Les batailles oratoires
Des membres du Parlement,
L’Opéra, temple des gloires
Et des ennuis mêmement,
Je vous laisse ces histoires :
Jouissez-en largement !
Moi, j’aurai pour nourriture
De mon âme et de mon cœur
Le calme de la Nature,
L’oubli, père du bonheur !
Ce sont voluptés réelles ;
Et je m’embarquerai sur
Les triomphantes nacelles,
Bercé par la mer d’azur
Où les poissons ont des ailes !

Text Authorship:

  • by Charles Camille Saint-Saëns (1835 - 1921), "Adieu", appears in Rimes familières, in 3. Poésies diverses, no. 1

Go to the general single-text view

Confirmed with Camille Saint-Saëns, Rimes familières, Calmann Lévy, 1890, pages 85-89.


Researcher for this page: Joost van der Linden [Guest Editor]
Total word count: 471
Gentle Reminder

This website began in 1995 as a personal project by Emily Ezust, who has been working on it full-time without a salary since 2008. Our research has never had any government or institutional funding, so if you found the information here useful, please consider making a donation. Your help is greatly appreciated!
–Emily Ezust, Founder

Donate

We use cookies for internal analytics and to earn much-needed advertising revenue. (Did you know you can help support us by turning off ad-blockers?) To learn more, see our Privacy Policy. To learn how to opt out of cookies, please visit this site.

I acknowledge the use of cookies

Contact
Copyright
Privacy

Copyright © 2025 The LiederNet Archive

Site redesign by Shawn Thuris