Vite debout, vaillants soldats !
Vous qui avez encore du sang allemand,
Vous qui avez encore du courage frais,
Allez chercher de grandes actions !
Vous, compatriotes, vous paysans, debout !
Le pays, la liberté seront perdus
Là où vous ne frapperez pas courageusement
Et ne triompherez pas en remportant la victoire.

Allez ! Allez ! Valeureux Allemands,
Avec vos poings allemands, avec votre courage hardi,
Pour affaiblir la rage des tyrans !
Brisez jougs et liens et fouets !
Invincibles, se vantent-ils,
Titres, folie, se pavanent,
mais leur armée avec un effort simple
Est surmontable et peut bientôt perdre.

Ah, tombez sur eux ! Leurs bannières
Tremblent de frayeur. Ils rompent les rangs !
La mauvaise affaire ne doit pas tenir,
Pour cela ils s'exhortent déjà à fuir.
grande est leur armée, petite est leur foi,
Bon est leur équipement, mauvaise est leur conscience.
Vite debout, ils tremblent comme des feuilles ;
Et ils voudraient bien avoir déjà fui.

Ah, tapez sur eux, chers frères !
Si le travail est grand, ne sont pas mauvais
La victoire, le butin, et si bon et juste
Est le travail, cela rafraîchit tous les membres.
Aussi, cœur et mains allemands, châtiez
maintenant les tyrans et les démons,
La liberté et la patrie
Tu les délivreras ainsi et tu le dois.