by Armand Silvestre (1837 - 1901)
L'aile chaude des jours d'été
Language: French (Français)
L'aile chaude des jours d'été S'alourdit dans les cieux moroses ; Le bonheur nous était compté. Adieu, l'amour ! Adieu, les roses ! Mais que leur souvenir dure l'éternité ! J'avais cru mon âme plus forte Et moins facile à se briser ; Je sens que ma jeunesse est morte... Je pars ! Mais qu'un dernier baiser Ferme ta bouche en fleur sur l'adieu que j'emporte ! Quand refleuriront les printemps Au seuil verdoyant de l'année, Parmi leurs trésors éclatants, Garde cette rose fanée : Elle aura parfumé nos rapides instants. Hélas ! notre ivresse fut telle Qu'il fallait l'épuiser d'un trait. La violette où donc est-elle ? Le lis, qui le réveillerait ? — La fleur du souvenir est la seule immortelle !
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Confirmed with Poésies de Armand Silvestre 1872-1878. La Chanson des Heures, Paris, Alphonse Lemerre, 1887, pages 212-213.
Text Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), no title, written 1878?, appears in La chanson des heures, poésies nouvelles 1874-1878, in 6. Vers pour être chantés, in 1. Poème de mai, no. 6, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1878 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Pierre Joret , "L'aile chaude des jours d'été" [ medium voice and piano ], from Poème de Mai, no. 6, Éd. L. Laloue et Cie [sung text not yet checked]
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2021-11-02
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