LiederNet logo

CONTENTS

×
  • Home | Introduction
  • Composers (20,103)
  • Text Authors (19,448)
  • Go to a Random Text
  • What’s New
  • A Small Tour
  • FAQ & Links
  • Donors
  • DONATE

UTILITIES

  • Search Everything
  • Search by Surname
  • Search by Title or First Line
  • Search by Year
  • Search by Collection

CREDITS

  • Emily Ezust
  • Contributors (1,114)
  • Contact Information
  • Bibliography

  • Copyright Statement
  • Privacy Policy

Follow us on Facebook

Poème de Mai

by Pierre Joret

1. Nous nous aimerons, si tu veux  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
  Nous nous aimerons, si tu veux, 
  Tout un printemps ! la douce chose ! 
  Je mettrai dans tes blonds cheveux 
La première violette et la dernière rose ! 

  Tant que les lis revêtiront 
  Leur manteau de neige et de soie ;
  Tant que les oiseaux chanteront,
Nous mettrons, si tu veux, en commun notre joie.

  Et seulement quand jaunira
  La verte toison des prairies,
  Le même souffle effeuillera
Nos défuntes amours et les roses flétries !

Text Authorship:

  • by Armand Silvestre (1837 - 1901), no title, written 1878?, appears in La chanson des heures, poésies nouvelles 1874-1878, in 6. Vers pour être chantés, in 1. Poème de mai, no. 1, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1878

See other settings of this text.

Confirmed with Poésies de Armand Silvestre 1872-1878. La Chanson des Heures, Paris, Alphonse Lemerre, 1887, pages 202-203.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

2. J'ai bu, dans l'haleine des fleurs  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
J'ai bu, dans l'haleine des fleurs, 
Le premier souffle de ta bouche ; 
Au front d'argent du lis farouche, 
J'ai lu tes premières pâleurs. 

Le chant de tes lèvres rosées, 
Les oiseaux me l'avaient appris 
Et tes dents, lorsque tu souris, 
Y perlent comme des rosées. 

Le long enchantement des cieux 
Avec toi descend sur la terre 
Et se confond dans le mystère 
De ton être délicieux ! 

Text Authorship:

  • by Armand Silvestre (1837 - 1901), no title, written 1878?, appears in La chanson des heures, poésies nouvelles 1874-1878, in 6. Vers pour être chantés, in 1. Poème de mai, no. 2, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1878

See other settings of this text.

Confirmed with Poésies de Armand Silvestre 1872-1878. La Chanson des Heures, Paris, Alphonse Lemerre, 1887, page 205.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

3. Mon amour l'heure est vagabonde  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Mon amour, l'heure est vagabonde
Et rien ne la peut retenir, 
Il nous faut enfermer un monde
Dans notre plus cher souvenir !

Le temps s'enfuit qu'une caresse 
Enlace chacun de ses pas,
Épuisons, ma belle maîtresse,
Un bonheur qui ne revient pas. 

Les roses sont grandes ouvertes. 
Ouvrons tout grands nos cœurs blessés 
Et cachons sous les branches vertes 
Nos fronts l'un sur l'autre pressés. 

Notre peine sera profonde 
Quand ces beaux jours seront finis. 
-- Les oiseaux ont quitté les nids, 
Mon amour, l'heure est vagabonde.

Text Authorship:

  • by Armand Silvestre (1837 - 1901), no title, written 1878?, appears in La chanson des heures, poésies nouvelles 1874-1878, in 6. Vers pour être chantés, in 1. Poème de mai, no. 3, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1878

See other settings of this text.

Confirmed with Poésies de Armand Silvestre 1872-1878. La Chanson des Heures, Paris, Alphonse Lemerre, 1887, pages 206-207.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

4. Ah ! tu m'as déchiré le cœur  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
  [Ah]1 ! tu m'as déchiré le cœur, 
  Perfide que j'ai trop chérie ! 
  Tes regards étaient raillerie 
  Et ton sourire était moqueur. 

  Ton faux amour n'était qu'un leurre : 
      Car, tout à l'heure, 
J'ai vu sur d'autres yeux tes doux yeux s'attendrir. 
  Près de moi tu passais, farouche, 
      Et, sur ta bouche, 
J'ai vu la rouge fleur du baiser s'entrouvrir. 
  Ah ! qu'il eût mieux valu, parjure, 
      Sans cette injure, 
T'échapper de mes bras et me laisser mourir !

  Il était donc trop long, cruelle,
  Ce printemps pour ton cœur pervers !
  A peine les lis sont ouverts
  Et déjà tu m'es infidèle !

Text Authorship:

  • by Armand Silvestre (1837 - 1901), no title, written 1878?, appears in La chanson des heures, poésies nouvelles 1874-1878, in 6. Vers pour être chantés, in 1. Poème de mai, no. 4, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1878

See other settings of this text.

View original text (without footnotes)

Confirmed with Poésies de Armand Silvestre 1872-1878. La Chanson des Heures, Paris, Alphonse Lemerre, 1887, pages 208-209.

1 Gradis: "Oh"; further changes may exist not shown above.

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

5. J'aime le mal dont j'ai souffert  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
J'aime le mal dont j'ai souffert :
C'est comme au sortir d'un enfer 
Que, vers toi, mon regard s'élève,
Et mon cœur traversé d'un glaive 
T'est, comme un holocauste, offert, 

Le doute creuse la blessure 
Où l'amour cruel se mesure 
Au sang lentement répandu ; 
Mon cœur, par le soupçon mordu, 
S'est réveillé sous la morsure. 

Pauvre fou ! j'ai cru que j'aimais ! 
Ah ! je t'aime plus que jamais
D'avoir fait ma peine si dure ! 
Seule ici-bas, souffrance dure 
Et je suis à toi désormais. 

Regard-moi bien que je plonge
Dans les beaux yeux pleins de mensonge,
Comme au plus profond de la mer. 
Et que j'y fasse plus amer 
Le souci mortel qui me ronge !

Text Authorship:

  • by Armand Silvestre (1837 - 1901), no title, written 1878?, appears in La chanson des heures, poésies nouvelles 1874-1878, in 6. Vers pour être chantés, in 1. Poème de mai, no. 5, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1878

Go to the general single-text view

Confirmed with Poésies de Armand Silvestre 1872-1878. La Chanson des Heures, Paris, Alphonse Lemerre, 1887, pages 210-211.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

6. L'aile chaude des jours d'été  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
  L'aile chaude des jours d'été 
  S'alourdit dans les cieux moroses ;
  Le bonheur nous était compté. 
  Adieu, l'amour ! Adieu, les roses ! 
Mais que leur souvenir dure l'éternité ! 

  J'avais cru mon âme plus forte
  Et moins facile à se briser ;
  Je sens que ma jeunesse est morte... 
  Je pars ! Mais qu'un dernier baiser 
Ferme ta bouche en fleur sur l'adieu que j'emporte !

  Quand refleuriront les printemps
  Au seuil verdoyant de l'année,
  Parmi leurs trésors éclatants, 
  Garde cette rose fanée : 
Elle aura parfumé nos rapides instants.

  Hélas ! notre ivresse fut telle 
  Qu'il fallait l'épuiser d'un trait. 
  La violette où donc est-elle ? 
  Le lis, qui le réveillerait ? 
— La fleur du souvenir est la seule immortelle !

Text Authorship:

  • by Armand Silvestre (1837 - 1901), no title, written 1878?, appears in La chanson des heures, poésies nouvelles 1874-1878, in 6. Vers pour être chantés, in 1. Poème de mai, no. 6, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1878

Go to the general single-text view

Confirmed with Poésies de Armand Silvestre 1872-1878. La Chanson des Heures, Paris, Alphonse Lemerre, 1887, pages 212-213.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
Total word count: 549
Gentle Reminder

This website began in 1995 as a personal project by Emily Ezust, who has been working on it full-time without a salary since 2008. Our research has never had any government or institutional funding, so if you found the information here useful, please consider making a donation. Your help is greatly appreciated!
–Emily Ezust, Founder

Donate

We use cookies for internal analytics and to earn much-needed advertising revenue. (Did you know you can help support us by turning off ad-blockers?) To learn more, see our Privacy Policy. To learn how to opt out of cookies, please visit this site.

I acknowledge the use of cookies

Contact
Copyright
Privacy

Copyright © 2025 The LiederNet Archive

Site redesign by Shawn Thuris