Éveillée à une nouvelle vie
La nature se tient devant moi,
Et des brises douces vont
À travers les champs rajeunis !
Hors de son enveloppe,
La jeune pousse jaillit ;
Le triste silence de la forêt
Est animé par le chant des oiseaux.

Les champs couverts de fleurs
Sont ton autel, ô créateur,
Et une offrande de joie pure
T'est consacrée par la jeune année :
Elle t'apporte les premiers parfums
Des violettes bleues,
Et planant dans les airs
L'alouette chante tes louanges.

Je la regarde de près et s'éloignant,
Plein de remerciements pour toi,
Le créateur de toutes choses,
Que tu sois béni par moi !
Loin, élevé au-dessus d'elles,
La splendeur des champs je peux
La ressentir, je peux louer
Celui que tu as fait, le printemps.

Ô Père, ta douceur
Remplit monts et vallées et prairies,
Les champs reverdissent
Perlés de la rosée du matin ;
En allant vers le pâturage fleuri
Le troupeau beugle déjà dans la vallée,
Et dans la poussière remuent
Des vers sans nombre.

Dans le firmament bleu brille
Le soleil sur nos champs,
Pour célébrer la fête de la création
Chaque créature se prépare
Et toutes les fleurs sortent
De leurs bourgeons,
Et tous les oiseaux volent
Hors de leur sommeil.

Chante ses louanges, mon âme,
Dieu qui a créé la joie !
Chante ses louanges et raconte
La puissance de ses œuvres !
Ici depuis la colline couverte de fleurs
Jusqu'au chemin des étoiles
Fais monter sur les ailes de la piété
Ton chant de louange vers le ciel !