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Zwei Chorlieder nach Ch.-M-R. Leconte de Lisle für fünfstimmigen Chor und Klavier , opus 93

by Klaus Miehling (b. 1963)

1. Les Étoiles mortelles
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Un soir d'été, dans l'air harmonieux et doux ,
                 Dorait les épaisses ramures ;
Et vous alliez , les doigts rougis du sang des mûres ,
                 Le long des frênes et des houx .

O rêveurs innocents, fiers de vos premiers songes,
                 Cœurs d'or rendant le même son,
Vous écoutiez en vous la divine chanson
                 Que la vie emplit de mensonges.

Ravis, la joue en fleur, l'œil brillant, les pieds nus ,
                 Parmi les bruyères mouillées
Vous alliez sous l'arome attiédi des feuillées
                 Vers les paradis inconnus.

Et de riches lueurs, comme des bandelettes ,
                 Palpitaient sur le brouillard bleu,
Et le souffle du soir berçait leurs bouts en feu
                 Dans l'arbre aux masses violettes .

Puis, en un vol muet, sous les bois recueillis ,
                 Insensiblement la nuit douce
Enveloppa, vêtus de leur gaine de mousse,
                 Les chênes au fond des taillis .

Hormis cette rumeur confuse et familière
                 Qui monte de l'herbe et de l'eau ,
Tout s'endormit, le vent, le feuillage, l'oiseau,
                 Le ciel, le vallón , la clairière.

Dans le calme des bois, comme un collier divin
                 Qui se rompt, les étoiles blanches,
Du faite de l'azur , entre les lourdes branches ,
                 Glissaient, fluides et sans fin .

Un étang solitaire , en sa nappe profonde
                 Et noire, amoncelait sans bruit
Ce trésor ruisselant des perles de la nuit
                 Qui se posaient, claires , sous l'onde .

Mais un souffle furtif, troublant ces feux épars
                 Dans leur ondulation lente ,
Fit pétiller comme une averse étincelante
                 Autour des sombres nénuphars.

Text Authorship:

  • by Charles-Marie-René Leconte de Lisle (1818 - 1894), "Les Étoiles mortelles", written 1855, appears in Poèmes divers, appears in Poèmes antiques, first published 1864

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Confirmed with Charles-Marie Leconte de Lisle, Oeuvres de Lecomte de L'isle. Poèmes antiques, A. Lemerre, p.306


2. La Chute des étoiles
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Tombez, ô perles dénouées,
Pâles étoiles, dans la mer.
Un brouillard de roses nuées
Émerge de l'horizon clair ;
À l'Orient plein d'étincelles
Le vent joyeux bat de ses ailes
L'onde que brode un vif éclair.
Tombez, ô perles immortelles,
Pâles étoiles, dans la mer.

Plongez sous les écumes fraîches
De l'Océan mystérieux.
La lumière crible de flèches
Le faîte des monts radieux,
Mille et mille cris, par fusées,
Sortent des bois lourds de rosées ;
Une musique vole aux cieux.
Plongez, de larmes arrosées,
Dans l'Océan mystérieux.

Fuyez, astres mélancoliques,
Ô Paradis lointains encor !
L'aurore aux lèvres métalliques
Rit dans le ciel et prend l'essor ;
Elle se vêt de molles flammes,
Et sur l'émeraude des lames
Fait pétiller des gouttes d'or.
Fuyez, mondes où vont les âmes,
Ô Paradis lointains encor !

Allez, étoiles, aux nuits douces,
Aux cieux muets de l'Occident.
Sur les feuillages et les mousses
Le soleil darde un oeil ardent ;
Les cerfs, par bonds, dans les vallées,
Se baignent aux sources troublées,
Le bruit des hommes va grondant.
Allez, ô blanches exilées,
Aux cieux muets de l'Occident.

Heureux qui vous suit, clartés mornes,
Ô lampes qui versez l'oubli !
Comme vous, dans l'ombre sans bornes,
Heureux qui roule enseveli !
Celui-là vers la paix s'élance :
Haine, amour, larmes, violence,
Ce qui fut l'homme est aboli.
Donnez-nous l'éternel silence,
Ô lampes qui versez l'oubli !

Text Authorship:

  • by Charles-Marie-René Leconte de Lisle (1818 - 1894), "La Chute des étoiles ", appears in Poèmes barbares

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Iain Sneddon) , "Falling Stars", copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission

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