Pâle étoile du soir, messagère lointaine, Dont le front sort brillant des voiles du couchant, De ton palais d'azur, au sein du firmament, Que regardes-tu dans la plaine ? La tempête s'éloigne, et les vents sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère ; Le phalène doré, dans sa course légère, Traverse les prés embaumés. Que cherches-tu sur la terre endormie ? Mais déjà vers les monts je te vois t'abaisser ; Tu fuis, en souriant, mélancolique amie, Et ton tremblant regard est près de s'effacer. Étoile qui descends vers la verte colline, Triste larme d'argent du manteau de la Nuit, Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pas son long troupeau le suit, -- Étoile, où t'en vas-tu, dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un [lit]1 dans les roseaux ? Où t'en vas-tu si belle, à l'heure du silence, Tomber comme une perle au sein profond des eaux ? [Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrête ; -]3 [Étoile de l'amour,]2 [ne descends pas des cieux !]3
Mélodies
Song Cycle by Alfred Bachelet (1864 - 1944)
1. Pâle étoile du soir  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), no title, written 1831, appears in Premières poésies, in Le saule, first published 1850
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- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Michael P Rosewall) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Alfred de Musset, Premières Poésies (1829-1835), Paris, Charpentier, 1863, pages 176-202, an excerpt from the end of the second part following a line of dots.
1 Hahn: "nid"2 Hahn: "Étoile, écoute-moi!"; omitted by Choudens
3 omitted by Choudens.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
2. Au bois dormant
J'ai noué deux branches légères
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3. Tendresse  [sung text not yet checked]
Mets ta main sur mes yeux : je ne veux plus rien voir Et ne plus rien sentir, hors ta chère présence, [Puisque ainsi]1 ta tendresse est mon unique espoir, Et que ton amour sûr est ma seule croyance. Mets ta main sur mes yeux, mets mon front sur ton cœur ; Que ton âme de fleur me caresse et pénètre, M'imprégnant d'une exquise et mortelle langueur, Et fais descendre en moi le calme de ton être.
Text Authorship:
- by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "Tendresse", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Paris, Éd. Alphonse Lemerre
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "Tenderness", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Jean Lahor, L'Illusion, Troisième édition, Paris, Alphonse Lemerre, 1893, pages 96-97.
1 Baton: "Puisqu'ainsi"Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Paul Hindemith
4. Le vent
J'aime le vent/ Qui court, vivant
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Text Authorship:
- by Elise Vollène (flourished 1938-1966), copyright ©
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