Dans [Arle]1, où sont les Aliscams, Quand l'ombre est rouge, sous les roses, Et clair le temps, Prends garde à la douceur des choses. Lorsque tu sens battre sans cause Ton coeur trop lourd ; Et que se taisent les colombes : Parle tout bas, si c'est d'amour, Au bord des tombes.
Trois Contrerimes
Song Cycle by François Berthet (1873 - 1956)
1. En Arles  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Text Authorship:
- by Paul Jean Toulet (1867 - 1920), "En Arles", written 1913, appears in Les Contrerimes, in Chansons, in 1. Romances sans musique, no. 1, Paris, Éd. Le Divan, first published 1921
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "In Arles", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Note provided by Peter Low: the poet spells the city "Arle" in the first line to ensure an 8-syllable line.
1 Roland-Manuel: "Arles"; further changes may exist not shown above.Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
2. Le tremble est blanc  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Le temps irrévocable a fui. L'heure s'achève. Mais toi, quand tu reviens, et traverses mon rêve, Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève, Tes yeux plus clairs. A travers le passé ma mémoire t'embrasse. Te voici. Tu descends en courant la terrasse Odorante, et tes faibles pas s'embarrassent Parmi les fleurs. Par un après-midi de l'automne, au mirage De ce tremble inconstant que varient les nuages, Ah ! verrai-je encor se farder ton visage D'ombre et de soleil ?
Text Authorship:
- by Paul Jean Toulet (1867 - 1920), "Le tremble est blanc", written 1910, appears in Les Contrerimes, in Chansons, no. 2, Paris, Éd. Le Divan, first published 1921
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]3. Nocturne  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Ô mer, toi que je sens frémir À travers la nuit creuse, Comme le sein d'une amoureuse Qui ne peut pas dormir ; Le vent lourd frappe la falaise... Quoi ! si le chant moqueur D'une sirène est dans mon cœur - Ô cœur, divin malaise. Quoi, plus de larmes, ni d'avoir Personne qui vous plaigne... Tout bas, comme d'un flanc qui saigne, Il s'est mis à pleuvoir.
Text Authorship:
- by Paul Jean Toulet (1867 - 1920), "Nocturne", appears in Les Contrerimes, in Contrerimes, no. 9, Paris, Éd. Le Divan, first published 1921
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