Le marchand de sable a passé, c'est le bon Dieu qui r'mue ses ailes. Il les a tant et tant r'muées, qu'il pleut des petits poux dorés. Poussière redevient poussière, les petits poux sont morts dans l'air. Il en a chu, il en a chu, tout l'long du ciel, sur la terre. Il en a chu dans mes oreilles et dans mes yeux il en a chu. Demain je laverai mes oreilles... Je dors comme un petit Jésus.
Six Ballades Françaises de Paul Fort
Song Cycle by Louis Beydts (1896 - 1953)
1. Le marchand de sable  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Paul Fort (1872 - 1960), "Le marchand de sable", written 1895, appears in Ballades françaises et chroniques de France, in La ronde autour du monde, in 1. Chansons, no. 20, appears in Ballades françaises, in Ballades aux champs, sur la route et devant l'atre, no. 22, first published 1895
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Confirmed with Paul Fort, Ballades françaises, Volume 1, Paris, Société du Mercure de France, 1897, pages 90-91.
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2. Les petits veaux d'Haizettes
Il est dans mon petit hameau
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Text Authorship:
- by Paul Fort (1872 - 1960), "Les petits veaux d'Haizettes", written 1916, appears in Ballades françaises et chroniques de France, in La tourangelle, in 3. Deux Chaumières au pays de l’Yveline [later: Deux chaumières et deux cœurs], in 4. Aux amis des livres, no. 4, first published 1916
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3. Le regard éternel  [sung text not yet checked]
Cette nuit, j'ai rêvé que mon amie était morte. Mon amie était morte, couchée dans le tombeau. Moi, aussi, j'étais mort, et j'étais là, près d'elle. Alors, j'ai rêvé que nous nous regardions. Mon amie était morte, j'étais couché près d'elle. Cette nuit, j'ai rêvé que je vivais enfin ! Couché dans le tombeau, ses yeux tout près des miens, cette nuit, j'ai rêvé que nous nous regardions, que nous nous regardions d'un regard éternel, que nous nous regardions, que nous nous regardions...
Text Authorship:
- by Paul Fort (1872 - 1960), "Le regard éternel", written 1900, appears in Ballades françaises et chroniques de France, in L'amour et l'aventure, in L'amour marin, in 6. Les dernières chansons, no. 5, Paris, Éd. Mercure de France, first published 1900
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]4. La corde  [sung text not yet checked]
Pourquoi renouer l'amourette ? C'est-y bien la peine d'aimer ? Le câble est cassé, fillette. C'est-y toi qu'a trop tiré ? C'est-y moi ? C'est-y un autre ? C'est-y le bon Dieu des chrétiens ? Il est cassé ; c'est la faute à personne ; on le sait bien. L'amour, ça passe dans tant de coeurs ; c'est une corde à tant d' vaisseaux, Et ça passe dans tant d'anneaux, à qui la faute si ça s'use ? Y a trop d'amoureux sur terre, à tirer sur l' même péché. C'est-y la faute à l'amour, si sa corde est si usée ? Pourquoi renouer l'amourette ? C'est-y bien la peine d'aimer ? Le câble est cassé, fillette, Et c'est toi qu'a trop tiré.
Text Authorship:
- by Paul Fort (1872 - 1960), "La corde", written 1900, appears in Ballades françaises et chroniques de France, in L'amour et l'aventure, in L'amour marin, in 8. Les chansons au bord de la mer, no. 1, Paris, Éd. Mercure de France, first published 1900
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]5. Rencontre à la fontaine
Le sourceau coule sous les hêtres
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Text Authorship:
- by Paul Fort (1872 - 1960), "Rencontre à la fontaine", appears in Ballades françaises et chroniques de France, in Le marchand d'images, in 2. Île-de-France, in 6. En Gâtinais, no. 7
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First appeared in L'aventure éternelle, book 1, 1911
6. Si le bon Dieu l'avait voulu
Si le bon Dieu l’avait voulu – lanturlurette, lanturlu – j’aurais connu la Cléopâtre, et je ne t’aurais pas connue. Las ! que fussé-je devenu sans ton amour que j’idolâtre ? Mais le bon Dieu n’a pas voulu – lanturlurette et lanturlu – que je connaisse Cléopâtre. Gloire à Dieu au plus haut des nues ! Si le bon Dieu l’avait voulu – lanturlurette, lanturlu – j’aurais connu, vêtues ou nues, j’aurais connu la Messaline, Agnès, Odette et Mélusine, Eve, plus belle que le jour, Noémi, Sara, Rebecca, j’aurais connu la Pompadour, la fille du Royal-Tambour, et la Mogador et Clara. Mais le bon Dieu a bien voulu – lanturlurette, lanturlu – que je connaisse mes amours. Tu m’as connu, je t’ai connue. Las ! que fussé-je devenu sans toi la nuit, sans toi le jour ? Mais le bon Dieu a bien voulu – gloire à Dieu au plus haut des nues ! – que je connaisse mes amours, lanturlurette et lanturlu !
Text Authorship:
- by Paul Fort (1872 - 1960), "Si le bon Dieu l'avait voulu", written 1917, appears in Ballades françaises et chroniques de France, in La tourangelle, in 8. L'alouette, first published 1917
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Researcher for this page: Joost van der Linden [Guest Editor]