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Trois Mélodies nouvelles, poésies d’Alfred de Musset

Song Cycle by Louis-Albert Bourgault-Ducoudray (1840 - 1910)

1. Harmonie ! Harmonie !  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
[ ... ]

             * * *
[Fille de la douleur, harmonie]1 ! harmonie !
Langue que pour l'amour inventa le génie !
Qui nous vins d'Italie, et qui lui vins des cieux !
Douce langue du coeur, la seule où la pensée,
Cette vierge craintive et d'une ombre offensée,
Passe en gardant son voile et sans craindre les yeux !
Qui sait ce qu'un enfant peut entendre et peut dire
Dans tes soupirs divins, nés de l'air qu'il respire,
Tristes comme son coeur et doux comme sa voix ?
On surprend un regard, une larme qui coule ;
Le reste est un mystère ignoré de la foule,
Comme celui des flots, de la nuit et des bois !

Text Authorship:

  • by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), title 1: "Lucie", title 2: "Élégie", written 1835, first published 1835

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

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First published in La revue des deux mondes, June 1, 1835.

1 Bourgault-Ducoudray: "Harmonie"

Researcher for this page: Harry Joelson

2. Madame la Marquise  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Vous connaissez que j'ai pour mie
Une Andalouse à l'oeil lutin,
Et sur mon cœur, tout endormie,
Je la berce jusqu'au matin.

Voyez-la, quand son bras m'enlace,
Comme le col d'un cygne blanc,
S'enivrer, oublieuse et lasse,
De quelque rêve nonchalant.

Gais chérubins! veillez sur elle.
Planez, oiseaux, sur notre nid;
Dorez du reflet de votre aile
Son [doux]1 sommeil, que Dieu bénit!

Car toute chose nous convie
D'oublier tout, fors notre amour:
Nos plaisirs, d'oublier la vie;
Nos rideaux, d'oublier le jour.

Pose ton souffle sur ma bouche,
Que ton âme y vienne passer!
Oh! restons ainsi dans ma couche,
Jusqu'à l'heure de trépasser!

Restons! L'étoile vagabonde
Dont les sages ont peur de loin
Peut-être, en emportant le monde,
Nous laissera dans notre coin.

Oh! viens! dans mon âme froissée
Qui saigne encor d'un mal bien grand,
Viens verser ta blanche pensée,
Comme un ruisseau dans un torrent!

Car sais-tu, seulement pour vivre,
Combien il m'a fallu pleurer?
De cet ennui qui désenivre
Combien en mon cœur dévorer?

Donne-moi, ma belle maîtresse,
Un beau baiser, car je te veux.
Raconter ma longue détresse,
En caressant tes beaux cheveux.

Or voyez qui je suis, ma mie,
Car je vous pardonne pourtant
De vous être hier endormie
Sur mes lèvres, en m'écoutant.

Pour ce, madame la marquise,
Dès qu'à la ville il fera noir,
De par le roi sera requise
De venir en notre manoir;

Et sur mon cœur, tout endormie,
La bercerai jusqu'au matin,
Car on connaît que j'ai pour mie
Une Andalouse à l'oeil lutin.

Text Authorship:

  • by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Madame la Marquise", appears in Premières poésies

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1 omitted by Lavallée.

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

3. Adieu  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Adieu ! je crois qu'en cette vie
Je ne te reverrai jamais.
Dieu passe, il t'appelle et m'oublie ;
En te perdant je sens que je t'aimais.

Pas de pleurs, pas de plainte vaine.
Je sais respecter l'avenir.
Vienne la voile qui t'emmène,
En souriant je la verrai partir.

Tu t'en vas pleine d'espérance,
Avec orgueil tu reviendras ;
Mais ceux qui vont souffrir de ton absence,
Tu ne les reconnaîtras pas.

Adieu ! tu vas faire un beau rêve
Et t'enivrer d'un plaisir dangereux ;
Sur ton chemin l'étoile qui se lève
Longtemps encor éblouira tes yeux.

Un jour tu sentiras peut-être
Le prix d'un coeur qui nous comprend,
Le bien qu'on trouve à le connaître,
Et ce qu'on souffre en le perdant.

Text Authorship:

  • by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Adieu !", written 1840, appears in Premières poésies

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

First published in Revue des Deux Mondes, January 1, 1843.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
Total word count: 947
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