Lorsque mes yeux se ferment, c’est alors qu’ils voient le mieux, car tout le jour ils voient des choses auxquelles ils ne prennent pas garde; mais, lorsque je dors, je te vois en rêve. Obscurément brillants, leur éclat se dirige vers l’obscurité, et toi dont l’ombre illuminerait les ombres, comme la forme de ton ombre serait un spectacle charmant dans le jour pur, l’éclairant de ta lumière plus pure encore, puisque ton ombre brille ainsi à des yeux fermés. Comme mes yeux seraient heureux, de te contempler, pendant la vie du jour, puisque pendant la mort de la nuit ta belle ombre imparfaite apparaît à travers un lourd sommeil à des yeux sans regards. Tous les jours me sont des nuits, tant que je ne te vois pas, et les nuits sont des jours éclatants, lorsque mes rêves te voient devant moi.
Deux poèmes de Shakespeare
by Henri-Pierre Poupard (1901 - 1989), as Henri Sauguet
. Je te vois en rêve
Authorship:
- by François Pierre Guillaume Guizot (1787 - 1874) [author's text not yet checked against a primary source]
Based on:
- a text in English by William Shakespeare (1564 - 1616), no title, appears in Sonnets, no. 43
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
Set by by Henri-Pierre Poupard (1901 - 1989), as Henri Sauguet, 1929, published 1960, first performed 1931 [ high voice and piano ], Éd. Jobert. Confirmed with a CD bookletResearcher for this page: Malcolm Wren [Guest Editor]
2. Chanson
Éloigne, oh! éloigne ces lèvres . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
Based on:
- a text in English by Anonymous/Unidentified Artist and misattributed to William Shakespeare (1564 - 1616)
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