Six mélodies

by Léon Delafosse (1874 - 1951)

1. Chanson [sung text not yet checked]

Où sont les fleurs des printemps morts
Et leurs adorables aromes?
Au pays des vagues fantômes,
Avec nos amantes d'alors.

Et les baisers que nous donnâmes
Parmis ces fleurs et ces parfums
Mais où sont nos rêves déunts?
Hélas! où sont nos jeunes âmes?

Où donc est l'amour frémissant,
L'espoir sacré la foi bénie?
Hélas! Quelle tristesse infinie
Nous laisse la vie en passant!

Authorship:

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2. Veux-tu ? 

Veux-tu ? mais ne dis pas que l'heure est trop rapide
 . . . . . . . . . .

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Authorship:

3. L'étang mystérieux 

L'étang mystérieux dort parmi les bois sombres
 . . . . . . . . . .

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Authorship:

4. Mensonges [sung text checked 1 time]

Si le bleu de l'opâle est tendre 

(Avec charme.)

Est-ce d'aimer confusément? 
Le clair de lune semble attendre 
Un cœur qui saura le comprendre. 
La douceur du ciel bleu sourit au cœur aimant. 
Si le bleu de tes yeux est triste 
Comme un doux regret qui persiste 
Est-ce d'aimer ce qui n'existe 
Pas en ce monde? Aimer est triste. 

(Calme.) 

Tes yeux vagues, tes yeux avides, 
Tes yeux profonds hélas! sont vides, 
Profonds et vides sont les cieux 
Et la tendresse du bleu pâle 

(Poco più lento.)

Est un mensonge dans l'opâle 
Et dans le ciel et dans ses yeux.

Authorship:

Dedication:
A Léon Delafosse qui, plus merveilleus que 
le Roi Midas qui changeait tout en or, 
change tout en harmonie, même les vers les plus 
sordides, à travers son inspiration et sous 
ses doigts magiques. 

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5. L'heure du berger [sung text not yet checked]

         Qui trompe-t-on ici ?
                 Barbier de Séville

Le Temps court dans le verger
Peuplé de fleur et de leurre ;
Et c'est le berger dé l'heure
Menant l'heure du berger.

Le soir qui garde en sa toile
Les feux qui vont émerger
Monte, et, berger de l'étoile,
Tient l'étoile du berger.

La lune confond et mêle,
De sa pâleur aspergés,
Dans le chant de Philomèle.
Heure, étoiles et bergers. 

Authorship:

Confirmed with Comte Robert de Montesquiou-Fezensac, Les Chauves-Souris, Paris, G. Richard, 1893, page 88.


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6. Noctambules [sung text not yet checked]

        Va écouter le caquetage
        que les oiseaux font sous les
        feuilles Tu seras ridicule à
        leurs yeux, odieuse et même
        laide. Tu ne les comprendras
        pas; tu te feras chasser hon-
        teusement.
                              HELLO.

Les êtres noctambules
Font, ainsi que des bulles,
Crever pour eux les nuits
    Et les ennuis.

Devant eux vont, chassées,
Les heures enchâssées,
De ces mille Astartés
    Qui sont clartés.

Et ce sont les seuls êtres
Auxquels, par leurs fenêtres,
Ô Lune, tu souris,
    Chauve-souris ! 

Authorship:

Confirmed with Comte Robert de Montesquiou-Fezensac, Les Chauves-Souris, Paris, G. Richard, 1893, page 53.


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