Je portais dans une cage Deux moineaux que j'avais pris, Lorsque la jeune Chloris Fit dans un sombre bocage Briller à mes yeux surpris Les fleurs de son beau visage, Hélas! dis-je aux moineaux, En recevant les coups de ces yeux si savants à faire des conquêtes, Consolez-vous, pauvres petites bêtes, Celui qui vous a pris est bien plus pris que vous. Dans vos chants si doux Chantez à ma belle, Oiseaux, chantez tous, Ma peine mortelle. Mais si la cruelle Se met en courroux Au récit fidèle Des maux que je ressens pour elle, Oiseaux, taisez-vous Si la cruelle se met en courroux Taisez-vous, taisez-vous, oiseaux, taisez-vous.
Le Médecin malgré lui
Operetta by Charles Gounod (1818 - 1893)
9b. Oiseaux! taisez‑vous!  [sung text checked 1 time]
Subtitle: Fabliau
Language: French (Français)
Authorship:
- by (Paul) Jules Barbier (1825 - 1901)
- by Michel Carré (1822 - 1872)
Go to the single-text view
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]Total word count: 108