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Quatre Poèmes de Francis Jammes

by Darius Milhaud (1892 - 1974)

1. La gomme coule I  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
I
La gomme coule en larmes d'or des cerisiers.
Cette journée, ô ma chérie, est tropicale :
Endors-toi donc dans le parterre où la cigale
Crie aigrement aux cœurs touffus des vieux rosiers.

Dans le salon où l'on causait, hier vous posiez...
Mais aujourd'hui nous sommes seuls -- Rose Bengale !
Endormez-vous tout doucement dans la percale
De votre robe, endormez-vous sous mes baisers.

Il fait si chaud que l'on n'entend que les abeilles...
Endors-toi donc, petite mouche au tendre cœur !
Cet autre bruit ?... C'est le ruisseau sous les corbeilles

Des coudriers où dorment les martins-pêcheurs...
Endors-toi donc... Je ne sais plus si c'est ton rire
Ou l'eau qui court sur les cailloux qu'elle fait luire...

[ ... ]

Text Authorship:

  • by Francis Jammes (1868 - 1938), appears in De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir , first published 1898

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2. La gomme coule II  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
[ ... ]

II
Ton rêve est doux -- si doux qu'il fait bouger tes lèvres
Tout doucement, tout doucement -- comme un baiser...
Dis, rêves-tu que sur un roc vont se poser
Parmi des thyms chèvrefeuilles de blanches chèvres ?

Dis, rêves-tu que sur la mousse, en notes mièvres,
La source pure au fond du bois vient à jaser.
-- Ou qu'un oiseau tout rose et bleu s'en va briser
Les fils de Vierge et faire au loin s'enfuir les lièvres ?

Rêves-tu que la lune est un hortensia ?...
-- Ou bien encor que sur le puits l'acacia
Jette des fleurs de neige d'or sentant la myrrhe ?

-- Ou que ta bouche, au fond du seau, si bien se mire,
Que je la prends pour une fleur qu'un coup de vent
A fait tomber, du vieux rosier, dans l'eau d'argent ?

Text Authorship:

  • by Francis Jammes (1868 - 1938), appears in De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir , first published 1898

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3. Viens je te mettrai  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Viens, je te mettrai des boucles d’oreilles
                       de cerises
et je te montrerai les longues treilles
où volent des merles bleus et des grives.
Viens, c’est la saison des grandes chaleurs
                       et des fleurs.
Sur les fossés poudreux les carottes blanches
poussent : il y a encor deux ou trois pervenches.
Dans le fond des bois frais les oiseaux crient.
                       Le ciel cuit.
Dans les mares il y a des joncs longs,
et les grenouilles grises font des bonds.
Dans les endroits chauds et frais, vois les sources
                       qui sont douces.
Dans le terrain rouge, ou bien sur la mousse,
elles coulent près des abeilles rousses.

Text Authorship:

  • by Francis Jammes (1868 - 1938), written 1889, appears in De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir , Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1898

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4. Je le trouvai  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Je le trouvai assis près des étoffes bleues et crues
dont il faisait le commerce pour le Sénégal.
L’été chaud était frais parce que dans la rue
l’arrosage vert était traîné par un cheval.

Il ressemblait à Robert-Robert, au collégien
malade et rêvasseur des maisons antiques
où les paons longs se balancent près des grilles,
dans la cour, près des colonnes d’ordre dorien,

au collégien qui allait aux Indes.
Et, pendant que je me taisais, l’ombre du soleil
tombait sur des choses nègres, et dans l’odeur des tissus teints
le Sénégal pleurait dans sa cuillère en bois.

Text Authorship:

  • by Francis Jammes (1868 - 1938), no title, written 1895, appears in De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir

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