Un matin du dernier avril
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Chansons des femmes
Song Cycle by Paul Delmet (1862 - 1904)
1. Lettre à Ninon
2. Toujours vous
Depuis que vous m'avez livré
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3. Ton Nez
Ton nez semble un petit gamin
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Text Authorship:
- by Charles-Maurice Couyba (1866 - 1931), as Maurice Boukay
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4. Une femme qui passe  [sung text not yet checked]
Dans tes yeux verts sont les promesses De toutes les félicités ; Vers toi s'envolent, emportés, Et mes désirs et mes caresses... Femme inconnue, où t'en vas-tu ? Es-tu le vice ou la vertu ? Es-tu bourgeoise ? es-tu marquise ? Qu'importe puisque je te veux. Oh ! le parfum de tes cheveux, Comme il m'enveloppe et me grise ! Arrête- toi, dis-moi ton nom ! Es- tu l'ange, es-tu le démon ? Sur tes lèvres sont les mensonges, Les noirs mensonges de l'amour... Qu'importe ! si pour tout un jour, Tu m'ouvres le pays des songes ! Prends tout mon être dans tes bras, Mais mon cœur tu ne l'auras pas. J'étais jeune, elle était jolie, La belle écouta mon discours ; Et depuis... je l'aime toujours, Et l'aimerai toute ma vie ! L'amour est sans frein et sans loi ! Le ciel est bleu !.. L'amour est roi !
Text Authorship:
- by Henry Maigrot (1857 - 1933)
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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]5. Quand nous serons vieux  [sung text not yet checked]
En fermant un peu les yeux, Je nous vois, moi déjà vieux Et toi déjà presque vieille ; Ils seront loin nos beaux jours, Mais je te dirai toujours Des mots très doux à l'oreille ! Ah ! certes l'on changera Quand la vieillesse viendra Avec son triste cortège : Le temps ridera ton front Et tes cheveux noirs seront Comme saupoudrés de neige. Ta taille s'alourdira... Mais mon vieux cœur t'aimera Plus que je ne puis le dire Car j'aime les cheveux blancs, Et puis... ta bouche sans dents Aura le même sourire ! Puis, si Dieu daigne bénir Les époux qu'il vient d'unir, Il nous enverra ses anges Et nous verrons, triomphants, Les enfants de nos enfants Bégayer parmi leurs langes ! Mais, en attendant Demain, Cueillons les fleurs du chemin, Oublieux des immortelles. Car lorsque nous partirons, Là-haut nous rajeunirons Pour des amours éternelles !
Text Authorship:
- by Jean-Baptiste-Théodore-Marie Botrel (1868 - 1925)
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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]6. Tu m'apparus  [sung text not yet checked]
Tu m'apparus, ô ma chère âme, Dans un nimbe d'or et de flamme, Un soir que montait vers les cieux Mon rêve étoilé par tes yeux ! Plus tard, sur mon chemin morose, Quand je te revis blonde et rose, Dans la splendeur de tes vingt ans, Oh ! je t'aimais depuis longtemps. Il s'est passé bien des années, Les fleurs d'Avril se sont fanées ; Bien des fois, depuis nos aveux, La neige a blanchi nos cheveux ; Et sur nos pauvres fronts arides, Se creusent tous les jours des rides ; Nous sommes tous les deux bien vieux, Et pourtant je t'aime encor mieux. Vienne la nuit froide et sans astres, La nuit des suprêmes désastres, La nuit de l'éternel sommeil, La nuit du rêve sans réveil ; Vienne la nuit noire où tout sombre Dans le gouffre effrayant de l'ombre, La nuit de l'âme et des amours, Et moi, je t'aimerai toujours !
Text Authorship:
- by Bertrand Millanvoye (1848 - 1913)
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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]7. Fanfreluches
Petites fleurs de son chapeau
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9. Les Femmes de France  [sung text not yet checked]
La paix féconde nos sillons : Mais que, demain, vienne la guerre, Et l'on verra nos bataillons Marcher au feu comme naguère. Si, sous le ciel clair de l'été, Fleurit l'arbre de l'Espérance C'est que Dieu même l'a planté Dans le cœur des femmes de France ! La terre ne boit plus le sang Des blessés aux heures amères ; Sur ceux qui tombent dans le rang Veillent les femmes et les mères. -- Si, par les balles dévasté, Fleurit l'arbre de l'Espérance C'est que Dieu même l'a planté Dans le cœur des femmes de France ! Sous le talon des oppresseurs, Nos angoisses où donc sont-elles ? C'est par les mères et les sœurs Que les races sont immortelles ! -- Si, dans l'air de la liberté Fleurit l'arbre de l'Espérance, C'est que Dieu même l'a planté Dans le cœur des femmes de France !
Text Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), no title, appears in Les Aurores lointaines, Poésies nouvelles 1892-1895 , in 6. Les Anniversaires, in Pour les femmes de France, no. 2, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, first published 1896
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Confirmed with Armand Silvestre, Les Aurores lointaines -- Poésies nouvelles -- 1892-1895, Paris, Bibliothèque Charpentier, 1896, pages 174-175.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
10. Elle !
Tes seins blancs sont meilleurs à ma bouche gourmande
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Text Authorship:
- by Jacques Clary Jean Normand (1848 - 1931), as Jacques Madeleine
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11. Chanson frêle  [sung text not yet checked]
Vous semblez une rose rose Qui fut un lys et s'en souvient : Au moindre frisson qui survient, Sous la candeur la rose est rose... Vous semblez une rose rose. Vos yeux sont deux perles d'opale Où tremblent deux gouttes d'azur, Tel qu'un reflet du ciel moins pur Suffit à troubler leur bleu pâle... Vos yeux sont deux perles d'opale. Votre lèvre est la sensitive Qui s'effarouche d'un baiser, D'un baiser qui voudrait oser, Et s'envole, abeille craintive... Votre lèvre est la sensitive. Votre amour est tel que je l'aime Il se dérobe à tous les yeux, Rose ou lys, lys mystérieux, Votre amour a peur de lui-même Et voilà pourquoi je vous aime !
Text Authorship:
- by Charles-Maurice Couyba (1866 - 1931), as Maurice Boukay
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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]12. L'Île des baisers  [sung text not yet checked]
Bien loin des flots de notre mer, S'étend une mer azurée, Sans tempêtes et sans marée, Et dont les flots n'ont rien d'amer : C'est comme un grand lac d'outre-mer Où fleurit une île dorée, Bien loin des flots de notre mer....... On y voit voler dans l'espace Des baisers en couleurs de fleurs Qui frôlent, cajoleurs, Chaque lèvre qui passe ; Des lys, des roses, des roseaux Qui dans l'air tiède se balancent, Les baisers précieux s'élancent Comme d'autres oiseaux. Jamais farouches, toujours mièvres, Ils lutinent, matins et soirs, Sur les jolis perchoirs Que leur offrent les lèvres. Avec des rires plein les dents, Les filles vont tendre, câlines, Le réseau de leurs mousselines Aux baisers imprudents. Et quand brille un jour d'épousailles, Tout un bataillon de baisers, Autour des épousés, S'élève des broussailles ! Ils sont joyeux et triomphants, Et, cortège en parfum de rose, Leur essaim caressant se pose Sur les doigts des enfants.
Text Authorship:
- by Jules Méry (1867 - 1943)
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Research team for this page: Grant Hicks [Guest Editor] , Joost van der Linden [Guest Editor]13. Chanson crépusculaire  [sung text not yet checked]
Fleurs de rosée, âme des fleurs, Que le jour finisse ou commence, Vers toi mon âme avec mes pleurs Montent dans la nature immense ; Que, dans le ciel obscur ou clair, Le soleil avance ou recule, Mon amour se mêle dans l'air Aux rêves d'or du crépuscule. Qu'à l'horizon rose et mouvant L'ombre se dissipe et renaisse, Dans mon cœur fidèle et fervent Luit le flambeau de la jeunesse. Les jours et les nuits passeront Sur mon cœur fidèle et farouche... Il n'est blancheur que sur ton front, Il n'est rose que sur ta bouche. Que l'alouette chante aux cieux Ou le rossignol sous les branches, Sous le vol des soirs soucieux, Sous le réveil des aubes blanches, Que dans le ciel obscur ou clair Le soleil avance ou recule, Mon amour se mêle dans l'air Aux rêves d'or du crépuscule.
Text Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901)
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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]14. Volupté
Maitresse, de tes noirs cheveux Je veux A mon aise aspirer l’arôme
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15. Chanson à boire  [sung text not yet checked]
Le diable un jour dit au bon Dieu : « Au paradis tu n'as personne, Tandis qu'à ma porte, morbleu ! A chaque instant nouveau mort sonne. Car les hommes, ça te chiffonne ! Préfèrent le diable au bon Dieu ! Au diable l'humeur noire, A boire ! à boire ! à boire ! » « L'enfer ne peut les contenir ; Je ne sais où loger mon monde, S'il continue à m'en venir De dessus la machine ronde ; Car, de damnés l'enfer abonde Et ne peut plus les contenir. Au diable l'humeur noire ! A boire ! à boire ! à boire ! » « Si tu veux nous partagerons ! Tu vois que je suis un bon diable ! Tous deux aux dés nous les jouerons ! Ou bien choisis à l'amiable ; On ne peut être plus aimable... Si tu veux nous partagerons ! Au diable l'humeur noire ! A boire ! à boire ! à boire ! » Dieu répondit : « C'est vrai, ma foi ! Je n'ai pas grand monde à mes fêtes, Passe-m'en quelques-uns à toi, Les meilleurs et les plus honnêtes, Les amoureux et les poètes, Je leur ouvre le Ciel, ma foi ! Au diable l'humeur noire ! A boire ! à boire ! à boire ! »
Text Authorship:
- by Henri Bernard (1861 - 1936)
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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]