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Rédemption

Oratorio by César Franck (1822 - 1890)

Translated to:

Lithuanian (Lietuvių kalba) — Atpirkimas (Giedrius Prunskus)

1. Autrefois
 (Sung text)

Language: French (Français) 
CHŒUR TERRESTRE
Que le jour monte ou s’abaisse,
Amis, il verra toujours
Durer notre ivresse,
Changer nos amours.

Ô guerre, tu te déchaînes
Et mets les glaives dehors !
Nous sommes les forts !
Que les nations prochaines
Reçoivent nos chaînes
Et nous livrent leurs trésors !

Malheureux ou prospères,
Bientôt, nous aurons vécu,
Disons comme nos pères :
Gloire au victorieux et malheur au vaincu !

H'OMO
Ah ! malheur aux vaincus! - Cette clameur s'élève
A l'Orient, au Nord, à l'Occident, sans trêve!
La Faiblesse partout est le crime éternel,
Et ce crime est le seul qui n'ait pas un autel!...

Un autel? à quoi bon dans ces temps ou nous sommes?
O jeunes dieux, jadis priés des jeunes hommes,
Qui veniez - non contents des hommag es lointains -
Vous mêler à leurs jeux ou rire à leurs festins,

On ne vous connaît plus! - Si parfois il nous semble
Qu'à l'antique horizon un astre nouveau tremble,
Nous pressons vainement nos pas appesantis;
Qui pourrait nous guider? Les sages sont partis!

Un instant, ô Platon! la terre illuminée
Tressaillit de ton rêve, et vers toi s'est tournée:
Dans tes regards profonds des aurores montaient;
Les abeilles, volant sur tes lèvres, étaient

Prêtes à nous porter, sur leurs ailes de gaze,
L'harmonieux secret de ta sereine extase!...
Voilà que par les airs a fui le doux essaim;
Tes yeux se sont fermés; ta tête sur ton sein

Se pencha; pour toujours tu t'endormis, ô maître,
Sans rien nous révéler - sans rien savoir peut-être!
Et nous allons, après une lueur d'espoir,
D'un pied plus chancelant vers l'abîme plus noir.

Mais je vois s'éclairer l'azur et, par les hues
Entr'ouvertes, passer des formes inconnues!
Etres mystérieux, plus charmants et plus doux
Que le fils de Vénus, comment vous nommez-vous?

CHŒUR DES ANGES
Nous venons du ciel, nous sommes les anges.
Quand nous paraissons,
Les regards sont pleins de clartés étranges,
Les cœurs, de frissons.

Mais l’homme qui veut aux routes nouvelles
Marcher aujourd’hui,
Nous verra courbés sous nos blanches ailes
Plus tremblants que lui !

CHŒUR DES HOMMES
Où mènent vos chemins ?

CHŒUR DES ANGES
Vers le maître, c’est l’heure !
Il vous appelle tous !

CHŒUR DES HOMMES
Au ciel ? La route est longue,
Et la terre est meilleure !

CHŒUR DES ANGES
Le maître est parmi vous !

L’ARCHANGE
Les rois dont vous vantez la gloire,
Tous les dieux que vous adorez
Ont des palais au seuil d’ivoire,
Des temples aux faîtes dorés !

Mais leur majesté misérable,
Hier, pour toujours s’écroula !
Là-bas, est une pauvre étable ;
Allez, allez, le maître est là.

(Vision : La crèche apparaît, entourée des mages
et des pasteurs.)

CHŒUR DES HOMMES
Celui qui veut seul nos hommages
Est-il cet enfant endormi ?
Laissez là ces pasteurs, levez-vous, ô rois mages !
Ah ! cet enfant s’éveille et le monde a frémi.

L’ARCHANGE
La terre a tressailli d’une extase profonde.
Cette crèche où dort cet enfant
Est le berceau d’un nouveau monde
Sauvé par un Dieu triomphant.

Le passé n’est plus qu’un rêve,
Le mal s’enfuit impuissant ;
Et l’univers se relève
Quand Jésus vers lui descend.

Le riche, autrefois superbe,
Va laisser, ouvrant la main,
Tomber la meilleure gerbe
Pour le pauvre en son chemin.

Et sur des œuvres bénies
Les peuples toujours penchés
Verront les mains réunies
Et tous les cœurs rapprochés.

À vous la paix divine et l’extase profonde !
Cette crèche où dort cet enfant,
Est le berceau d’un nouveau monde
Sauvé par un Dieu triomphant !

CHŒUR GÉNÉRAL
Devant la loi nouvelle
Le monde est prosterné.
Salut au Dieu qui se révèle !
Salut, salut au nouveau-né !

Noël ! voici l’aurore !
Le jour nous apparaît !
L’enfant divin que l’on adore
Enseigne enfi n le doux secret.

(Vision: Les siècles s'écoulent - 
Allégresse du monde qui se transforme 
et s'épanouit sous la parole du Christ. 
En vain: s'ouvre l'ère des persécutions; 
la Foi triomphe de tous les obstacles.
Mais l'heure moderne a sonné; la croyance est perdue.
L'homme, en proie, de nuoveau 
à l’âpre désir des jouissances 
et aux agitations sterile, 
a retrouvé les passions d'un autre ȃge.)

Text Authorship:

  • by Édouard Blau (1836 - 1906)

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • LIT Lithuanian (Lietuvių kalba) (Giedrius Prunskus) , "Kažkada", copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission

Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Giedrius Prunskus [Guest Editor]

2. Aujourd'hui
 (Sung text)

Language: French (Français) 
CHŒUR DES HOMMES
Où sommes-nous? De maux sans nombre
Comme autrefois nous souffrons.
Sous nos pas la terre est sombre.
Le ciel fermé sur nos fronts.

Toujours notre œuvre est inféconde ;
Le repos nous est interdit.
Chaque jour qui passe agrandit
La blessure au fl anc du vieux monde.
L’univers est maudit !

L'HOMME
Toujours léchant moqueur! toujours le cri sauvage
Le présent n'est-il rien que l'écho d'un autre âge?

Seigneur! près de deux fois dix siècles ont passé
Depuis qu'à l'Enfant blond par la Vierge bercé
Se donna la terre soumise!
Maintenant, regardez, regardez par ici.
En bas, bien bas, vers nous! Votre oeuvre est-elle ainsi
Que vos anges-l'avaient promise?

L'homme s'est rapproché dans le vaste univers;
Les vallons sont comblés; les grands monts sont ouverts;
Les peuples ont fait des miracles;
Mais c'est afin qu'un jour ces peuples combattants
Puissent s'assassiner sans perdre les instants,
Pour que la mort n'ait plus d'obstacles!

Si d'épaisses moissons ont couvert les guérets,
Le faucheur se souvient quels sinistres engrais
Ont reçus les plaines avides;
Et les femmes en deuil et les fils orphelins
Songent avec effroi que-les greniers sont pleins
Parce que les foyers sont vides!

Tous les coeurs sont mauvais! - On s'était endormi
En frères, côte a côte; - oh s'éveille ennemi!
Ce qui devait aimer repousse.
Quelquefois tout meurtris d'une implacable loi,
Nous disons: Quel est donc ce tyran? - Et c'est toi,
Liberté, qu'on rêvait si douce.

Ah! le monde chrétien et le monde païen
Se ressemblent! - Pourtant, Seigneur, tu savais bien
Que ces choses devaient se faire.
Pourquoi voulus-tu donc montrer à nos aïeux
L'avenir pacifique, aimant et radieux?
Pourquoi descendre sur la terre?

Et vous, ô séraphins, pour les tromper encor,
Vers quels hommes nouveaux prenez-vous vôtre essor?

CHŒUR DES ANGES
Nous sommes au ciel,
Bien loin, bien loin de vos fanges ;
Nous disparaissons, 
Nos cœurs sont remplis de douleurs étranges
Et d’amers frissons.
Des sentiers promis, des routes si belles
L’homme s’est enfui ;
Et, le front voilé de nos blanches ailes,
Nous pleurons sur lui !

L’ARCHANGE
Le fl ot se lève,
Et sur la grève
Revient au geste du Seigneur.
Quand il l’ordonne,
L’astre rayonne,
Dans le gazon s’ouvre la fl eur ;

Mais quand ce Dieu l’appelle
En lui tendant les bras,
L’homme rebelle
N’obéit pas.

Il vous châtie en sa colère !
Mais que faut-il pour son pardon ?
Après des siècles d’abandon,
Une heure de prière !

CHŒUR DES HOMMES
Le ciel dans sa juste colère
Punit vingt siècles d’abandon.

CHŒUR DES ANGES
L’homme par la prière
Peut avoir son pardon !

L'HOMME
Prier! - le pôuvons-nous? - Par une loi fatale
Comme on voit des enfants d’e proscrits oublier
Les mots - les mots si doux! - de la langue natale,
Nous ne savons plus ceux que l'on dit pour prier.

Notre lèvre a perdu les syllabes sacrées.
Que jadis, quand l'aurore ou la lampe brillait,
Mains jointes, nous avons tant de fois murmurées
Souriant à la mère à qui Dieu souriait.

Vous, du moins, ô bannis! sur la lointaine grève
Pour les amours ravis trouvez d'autres amours.
Vous changez d'existence et vous changez de rêve,
Mais vous vivez encore et vous rêvez toujours!

Rien ne remplace en nous la croyance première!
Esprits désemparés, bien loin du port béni,
Nous flottons, n'ayant plus la Foi, cette lumière,
Ni l'Espoir, cette voile où souffle l'Infini...

Allons, hommes, courage! à la prière! au temple!
Assez de vains plaisirs! assez d'ambitions!
Le temps vient que nos fils ont besoin d'un exemple,
Le temps que le bon grain germe dans nos sillons!

S'il nous faut bien des jours pour la métamorphose,
Sachons la commencer, nous saurons l'accomplir;
Pour faire un peu de miel il faut plus d'une rose,
Et les ruches pourtant finissent par s'emplir.

Que celui qui dévie et celui qui succombe
Rentrent au droit chemin allégés du fardeau.
Ouvrez votre aile, Esprits ! - Jésus fut la colombe;
Soyez doux, coeurs souffrants! Jésus était l'agneau.

O séraphins! prenez là-haut notre défense,
Pour revenir joyeux dire au monde incliné:
L'homme fut un ingrat, et Dieu punit l'offense;
Mais il fut malheureux, et Christ a pardonné.

CHŒUR DES HUMAINS
Seigneur, oublie
L’erreur et la folie,
Apaise-toi!
À jamais nous suivrons ta loi.

Ô doux témoins de nos alarmes,
Ouvrez vos ailes d’or.
Vers Dieu portez nos larmes
Pour qu’il pardonne encore.

LES ANGES
Priez ! priez ! dans vos alarmes
S’ouvrent nos ailes d’or.
Jésus reçoit vos larmes
Et vous pardonne encore.

Text Authorship:

  • by Édouard Blau (1836 - 1906)

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • LIT Lithuanian (Lietuvių kalba) (Giedrius Prunskus) , "Šiandien", copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this page: Giedrius Prunskus [Guest Editor]
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