Il pleut gaîment, dans le soleil , Il pleut sur les feuilles rieuses , Il pleut sur les fleurs en éveil ; Il pleut gaîment, dans le soleil , Sur les chemins bordés d'yeuses... Il pleut, et c'est, dans le lointain, Une fête multicolore Où tintent des sons argentins ; Il pleut, et c'est, dans le lointain, Une fête que le ciel dore... Il pleut gaîment, dans le soleil, Il pleut, et les gouttes murmurent Les fièvres des midis vermeils ; Il pleut gaîment, dans le soleil, Il pleut, il pleut des perles pures... Puisqu'il a plu longtemps, longtemps, Pour charmer mon cœur de poète, Pour faire rire tes vingt ans, Allons, puisqu'il a plu longtemps, Égoutter des fleurs sur nos têtes.
Être poète
Song Cycle by Harold C. King (1895 - 1984)
1. Ondée printanière  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Émile Lante (b. 1881), "Ondée printanière", appears in Les Émotions modernes, poèmes, in 2. Paroles fragiles, no. 5, Paris, Éd. Victor Havard et Cie., first published 1904
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Confirmed with Anthologie des poètes français contemporains; de 1866 à nos jours, Ecoles postérieures. nouv. éd., Paris, Delagrave, 1926, p.479
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2. Ballade des cloches
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3. La lune jaune  [sung text not yet checked]
Ce long jour a fini par une lune jaune Qui monte mollement entre les peupliers, Tandis que se répand parmi l'air qu'elle embaume L'odeur de l'eau qui dort entre les joncs mouillés. Savions-nous, quand, tous deux, sous le soleil torride Foulions la terre rouge et le chaume blessant, Savions-nous, quand nos pieds sur les sables arides Laissaient leurs pas empreints comme des pas de sang, Savions-nous, quand l'amour brûlait sa haute flamme En nos cœurs déchirés d'un tourment sans espoir, Savions-nous, quand mourait le feu dont nous brûlâmes Que sa cendre serait si douce à notre soir, Et que cet âpre jour qui s'achève et qu'embaume Une odeur d'eau qui songe entre les joncs mouillés Finirait mollement par cette lune jaune Qui monte et s'arrondit entre les peupliers ?
Text Authorship:
- by Henri Francois-Joseph de Régnier (1864 - 1936), "La lune jaune", appears in La Cité des eaux
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- DUT Dutch (Nederlands) (Joost van der Linden) , "De gele maan", copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Henri de Régnier, Ode et poésies, in: La Cité des eaux, Mercure de France, 15e édition, p.93
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4. Les chrysanthèmes  [sung text not yet checked]
Le jardin n'a plus que des chrysanthèmes ! Les rosiers sont morts, et les diadèmes Des derniers soleils Tombent, en pliant leurs tiges séchées. Dans l'herbe où les fleurs sont déjà couchées Pour les longs sommeils ; Les géraniums, les phlox, les colchiques, Les lourds dahlias, et les véroniques, Et les verges d'or. Gisent dans l'humus sous les feuilles mortes. En proie au hideux peuple des cloportes, Ouvriers de mort.
Text Authorship:
- by Auguste Angellier (1848 - 1911), "Les chrysanthèmes", appears in Le chemin des saisons, in 3. Automne, no. 30, first published 1903
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]5. Chanson d'hiver
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Text Authorship:
- possibly by Maurice Morel (1872 - ?), copyright ©
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This text may be copyright, so we will not display it until we obtain permission to do so or discover it is public-domain.Note: author name was given as "M. Morel" in the catalogue of King's work.
6. Être poète  [sung text not yet checked]
Être poète, c'est aimer L'idéal rayonnant des choses, Le soleil, l'amour et les roses, Tout ce qui naît pour embaumer. Être poète, c'est comprendre Ce que le cœur a d'infini ; Plaindre le pauvre et le banni, Avoir la main prête à se tendre. Être poète, c'est souffrir D'une espérance inassouvie ; C'est donner mille fois sa vie, Et pourtant n'en jamais mourir.
Text Authorship:
- by Georges Boutelleau (1846 - 1916), "Être poète"
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]