Ma tristesse a devant soi
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Trois mélodies
Song Cycle by Jacques Guillaume de Sauville de la Presle (1888 - 1969)
1. Fin de journée
Language: French (Français)
Text Authorship:
- by Henri Francois-Joseph de Régnier (1864 - 1936), "Fin de journée", written 1903-05, appears in La sandale ailée, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1906
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2. La maison serait pleine de roses  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
La maison serait pleine de roses et de guêpes. On y entendrait, l'après-midi, sonner les vêpres ; et les raisins couleurs de pierre transparente sembleraient dormir au soleil sous l'ombre lente. Comme je t'y aimerais ! Je te donne tout mon cœur qui a vingt-quatre ans, et mon esprit moqueur, mon orgueil et ma poésie de roses blanches ; et pourtant je ne te connais pas, tu n'existes pas. Je sais seulement que, si tu étais vivante, et si tu étais comme moi au fond de la prairie, nous nous baiserions en riant sous les abeilles blondes, près du ruisseau frais, sous les feuilles profondes. On n'entendrait que la chaleur du soleil. Tu aurais l'ombre des noisetiers sur ton oreille, puis nous mêlerions nos bouches, cessant de rire, pour dire notre amour que l'on ne peut pas dire ; et je trouverais, sur le rouge de tes lèvres, le goût des raisins blonds, des roses rouges et des guêpes.
Text Authorship:
- by Francis Jammes (1868 - 1938), no title, written 1888-1897, appears in De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir , Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1898
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]3. Heure du soir  [sung text not yet checked]
Language: French (Français)
Mets ta chaise près de la mienne Et tends les mains vers le foyer Pour que je voie entre tes doigts La flamme ancienne Flamboyer ; Et regarde le feu Tranquillement, avec tes yeux Qui n'ont peur d'aucune lumière Pour qu'ils me soient encore plus francs Quand un rayon rapide et fulgurant Jusques au fond de toi les frappe et les éclaire. Oh ! que notre heure est belle et jeune encore Quand l'horloge résonne avec son timbre d'or Et que, me rapprochant, je te frôle et te touche Et qu'une lente et douce fièvre Que nul de nous ne désire apaiser, Conduit le sûr et merveilleux baiser Des mains jusques au front, et du front jusqu'aux lèvres. Comme je t'aime alors, ma claire bien-aimée, Dans ta chair accueillante et doucement pâmée Qui m'entoure à son tour et me fond dans sa joie ! Tout me devient plus cher, et ta bouche et tes bras Et tes seins bienveillants, où mon pauvre front las, Après l'instant de plaisir fou que tu m'octroies, Tranquillement, près de ton cœur, reposera. Car je t'aime encor mieux après l'heure charnelle Quand ta bonté encor plus sûre et maternelle Fait succéder le repos tendre à l'âpre ardeur Et qu'après le désir criant sa violence J'entends se rapprocher le régulier bonheur Avec des pas si doux qu'ils ne sont que silence.
Text Authorship:
- by Émile Verhaeren (1855 - 1916), no title, written 1911, appears in Les heures du soir, no. 4
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]Total word count: 377