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Miroirs brûlants

Song Cycle by Francis Poulenc (1899 - 1963)

1. Tu vois le feu du soir
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Tu vois le feu du soir qui sort de sa coquille
Et tu vois la forêt enfouie dans sa fraîcheur

Tu vois la plaine nue aux flancs du ciel traînard
La neige haute comme la mer
Et la mer haute dans l'azur

Pierres parfaites et bois doux secours voilés
Tu vois des villes teintes de mélancolie
Dorée des trottoirs pleins d'excuses
Une place où la solitude a sa statue
Souriante et l'amour une seule maison

Tu vois les animaux
Sosies malins sacrifiés l'un à l'autre
Frères immaculés aux ombres confondues
Dans un désert de sang

Tu vois un bel enfant quand il joue quand il rit
Il est bien plus petit
Que le petit oiseau du bout des branches

Tu vois un paysage aux saveurs d'huile et d'eau
D'où la roche est exclue où la terre abandonne
Sa verdure à l'été qui la couvre de fruits

Des femmes descendant de leur miroir ancien
T'apportent leur jeunesse et leur froi en la tienne
Et l'une sa clarté la voile qui t'entraîne
Te fait secrètement voir le monde sans toi.

Text Authorship:

  • by Eugène Émile Paul Grindel (1895 - 1952), as Paul Éluard, "Nous sommes"

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , "You see the fire of evening", copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

2. Je nommerai ton front
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Je nommerai ton front
J'en ferai un bûcher
Au sommet de tes sanglots
Je nommerai reflet
la douleur que te déchire
Comme une épée dans un rideau de soie
Je t'abatrai jardin secret
Plein de pavots et d'eau précieuse
Je te ligoterai de mon fouet
Tu n'avais dans ton cœur que lueurs souterraines
Tu n'auras plus dans tes prunelles que du sang
Je nommerai ta bouche et tes mains les dernières
Ta bouche écho détruit tes mains monnaie de plomb
Je briserai les clefs rouillées qu'elles commandent.

Si je dois m'apaiser profondément un jour
Si je dois oublier que je n'ai pas su vaincre
Qu'au moins tu aies connu la grandeur de ma haine.

Text Authorship:

  • by Eugène Émile Paul Grindel (1895 - 1952), as Paul Éluard

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Researcher for this page: Peter Donderwinkel
Total word count: 292
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