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Deux Poèmes des "Heures Claires" d'Émile Verhaeren

Song Cycle by Henri Gagnebin (1886 - 1977)

1. Le ciel en nuit, s'est déplié
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Le ciel en nuit, s'est déplié
Et la lune semble veiller
Sur le silence endormi.

Tout est si pur et clair,
Tout est si pur et si pâle dans l'air
Et sur les lacs du paysage ami,
Qu'elle angoisse, la goutte d'eau
Qui tombe d'un roseau
Et tinte, et puis se tait dans l'eau.

Mais j'ai tes mains entre les miennes
Et tes yeux sûrs, qui me retiennent,
De leurs ferveurs, si doucement ;
Et je te sens si bien en paix de toute chose
Que rien, pas même un fugitif soupçon de crainte,
Ne troublera, fût-ce un moment,
La confiance sainte
Qui dort en nous comme un enfant repose.

Text Authorship:

  • by Émile Verhaeren (1855 - 1916), no title, written 1896, appears in Les heures claires, no. 4, Bruxelles, Éd. Edmond Deman, first published 1896

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , "El cel en nit, s’ha desplegat", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

2. Au clos de notre amour
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Au clos de notre amour, l'été se continue :
Un paon d'or, là-bas, traverse une avenue ;
Des pétales pavoisent
-- Perles, émeraudes, turquoises --
L'uniforme sommeil des gazons verts ;
Nos étangs bleus luisent, couverts 
Du baiser blanc des nénuphars de neige ;
Aux quinconces, nos groseilliers font des cortèges ;

Un insecte de prisme irrite un cœur de fleur ;
De merveilleux sous-bois se jaspent de lueurs ;
Et, comme des bulles légères, mille abeilles
Sur des grappes d'argent, vibrent, au long des treilles.

L'air est si beau qu'il paraît chatoyant ;
Sous les midis profonds et radiants,
On dirait qu'il remue en roses de lumière ;
Tandis qu'au loin, les routes coutumières,
Telles de lents gestes qui s'allongent vermeils,
À l'horizon nacré, montent vers le soleil.

Certes, la robe en diamants du bel été 
Ne vêt aucun jardin d'aussi pure clarté ;
Et c'est la joie unique éclose en nos deux âmes,
Qui reconnaît sa vie en ces bouquets de flammes.

Text Authorship:

  • by Émile Verhaeren (1855 - 1916), no title, appears in Les heures claires, no. 18, Bruxelles, Éd. Edmond Deman, first published 1896

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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
Total word count: 261
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