by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907)
Invocation pour la fête de la patrie Matches original text
Language: French (Français)
Ici, devant les merveilles Aux œuvres d'un dieu pareilles Que par ses bras et ses veilles Fait surgir le genre humain, Oh ! mes sœurs ! mes sœurs ! quel rêve De sublime et douce trêve Comme une aube en nous se lève ! Paradis réel demain Si, sevrés de sang, de larmes, Allégés du poids des armes, Les peuples, libres d'alarmes, Marchaient la main dans la main. En la cité tutélaire qui le nourrit et l'éclaire, So chacun sentait sa mère Et l'embrassait à sa tour, S'il savait se reconnaître Dans les soupirs qu'il pénètre, N'ayant plus qu'à laisser naître La justice de l'amour ! Ce beau rêve la tourmente : Que dans sa poitrine ardente La France le couve et tente De le faire éclore au jour !
Composition:
- Set to music by Florent Schmitt (1870 - 1958), "Invocation pour la fête de la patrie", op. 71 no. 3 (1921), published 1921 [ mezzo-soprano, mixed chorus and 2 string quintets or piano ], from Trois Chants en l'Honneur d'Auguste Comte, no. 3, Paris, Éd. Durand & Cie.
Text Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), no title, appears in Les Épaves, in Toute la France, first published 1900
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