Elle était venue sur les marches tièdes Et s'était assise Sa tête gentille était inclinée Un peu de côté Ses mains réunies étaient endormies au creux de sa jupe Et elle croisait ses jambes devant elle L'un des pieds menus pointant vers le ciel La la la la La la la la la La la la la Il dût le frôler ce pied pour passer Et il dût la voir Il vit son poignet qui donnait envie D'être à côté d'elle dans les farandoles Où l'en est tiré où il faut qu'on tire Plus qu'on oserait Et il vit la ligne de son épaule Qui donnait envie de l'envelopper dans un tendre châle Mais le désir lui vint de regarder sa bouche Et ce fut le départ de tout Mais le besoin lui vint de rencontrer ses yeux Et ce fut la cause de tout.
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Composition:
- Set to music by Jacques François Antoine Ibert (1890 - 1962), "Elle était venue sur les marches tièdes", 1921, published 1923 [ high voice and piano or orchestra ], from Trois Chansons de Charles Vildrac, no. 1, Éd. Alphonse Leduc
Text Authorship:
- by Charles Messager (1882 - 1971), as Charles Vildrac, "Elle était venue...", written 1910, appears in Livre d'Amour, first published 1910
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Researcher for this page: Geoffrey Wieting
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