by Paul Bourget (1852 - 1935)
Répos eternel Matches original text
Language: French (Français)
Lorsque la mort, posant son doigt blanc sur mon front, Fera que pour topujours mes yeux se fermeront À la beauté vivante, Choisissez-moi, vous tous à qui je serai cher, Une tombe au soleil sur le bord de la mer Infinie et mouvante. Les jours où prodiguant le rire et les sanglots Le vent labourera l'azur sombre des flots, J'écouterai gronder leur masse exaspérée, Et je me souviendrai des fureurs d'autrefois, Lorsque dans tout mon cœur retentissait la voix Des folles passions qui montaient leur marée. Et lorsque chanteront les grands flots apaisés, J'entendrai résonner des anciens baisers La musique lointaine, -- Pour charmer le répos éternel, c'est assez Des trésors de douleur et de joie, amassés, Dans une vie humaine.
Composition:
- Set to music by Charles Marie Jean Albert Widor (1844 - 1937), "Répos eternel", op. 75 no. 14, published 1902 [ high voice and piano ], from Chansons de Mer, no. 14, Paris, Éd. Heugel
Text Authorship:
- by Paul Bourget (1852 - 1935), "Épilogue", written 1875, appears in La vie inquiète, in 1. Au bord de la mer, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2010-12-16
Line count: 18
Word count: 120