Ô Érin ! À ta harpe divine,
Je dis adieu :
Mais que maintenant je quitte ses sons
Avec l'hommage dû.
Tes fils généreux qui ne connaissent pas la peur,
Leurs sentiments, leur génie, leur flamme,
Oh, qu'ils soient tous bénis ! mais chère Érin,
Que ta lyre soit bénie.

Où est le cœur qui ne bondirait pas
Avec un battement à l'unisson,
À entendre les notes dansantes de Planxty
Et ses doux rythmes,
Et où est le cœur qui ne se sent pas faible,
Et en rêvant ne s'envole pas,
À entendre le flot profond et solitaire de ta harpe,
Quand le chant pleure.

Aucun travail ne peut fournir de douceurs égales,
Aucune puissance chimique,
À celle que porte l'abeille les pattes pleines de miel
Des fleurs de la lande sauvage :
Et la science qui pourrait éveiller les cordes
Pour produire des accords de ravissement profond,
Peut envier quand elle chante en souriant
Ton art de ménestrel.